Après quelques heuses de la reprise, le groupe chimique fait face à nouveau à un sit-in empêchant les employés de regagner leurs postes. Samedi 31 décembre 2011, un sit-in à l'entrée de deux usines du groupe chimique tunisien (GCT), a bloqué l'activité de deux des sociétés du groupe. Il a ainsi arrêté les préparatifs pour relancer le processus de production qui ont été repris dans la nuit du samedi. Ce sont les mêmes jeunes diplômés au chômage qui reviennent à la charge suite à l'échec des négociations avec des représentants du groupe chimique. Les jeunes chômeurs avaient rencontré, jeudi et vendredi, le président Moncef Marzouki et le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Abdelwahab Maatar. Après de longues discussions, les deux parties n'ont pas réussi à trouver la bonne solution. Les sit-ineurs ont expliqué le retour au sit-in par le durcissement de la position de la direction générale du GCT : « Aucune solution qui réponde à nos aspirations en matière d'emploi, n'a été trouvée avec l'usine». Plusieurs sit-ineurs réclament la proclamation des résultats du concours organisé par le GCT pour le recrutement de 650 agents et techniciens, tandis que plusieurs autres demandent une intégration au sein de la société, tout en refusant les critères adoptés pour l'organisation du concours. Les employés des usines du GCT avaient rejoint leurs postes, le 27 décembre 2010, après la levée du sit-in observé depuis plus d'un mois au niveau des entrées de ces usines. Suite à la multiplication des mouvements de protestation, le groupe chimique a subi de grandes pertes à cause de l'interruption, depuis plusieurs mois, de sa production. La société a été contrainte d'importer, récemment, 30 mille tonnes d'engrais azotés (Ammonitre).