A l'instar de Hamma Hammami, M. Khemais Ksila a accusé des « délinquants », proches du mouvement Ennahdha d'avoir agressé les manifestants. Pour lui, le 9 avril 2012 était un jour triste pour la Tunisie, car au lieu de voir élargir les libertés c'est l'inverse qui est en train de se produire. M. Ksila les a cités par le nom, jeudi 12 avril, sur les ondes de Mosaïque FM. Il a même donné en détails les dépassements qu'ils avaient commis notamment lors de la campagne électorale. M. Ksila a mis, également, en garde contre le phénomène de milices auquel est confronté le pays. Il a accusé indirectement les dirigeants du mouvement dont le discours pourrait provoquer ce genre de comportements illégal chez certains de ses partisans fanatiques. Il a cité à ce propos le complot contre le gouvernement dont ne cesse d'en parler les ministres du mouvement dans le gouvernement de Hamadi Jebali.