L'économie tunisienne est passée en 2011 par une conjoncture exceptionnellement difficile tant au niveau de la situation intérieure suite à la Révolution du 14 janvier, qu'au niveau externe en raison des retombées de la crise de la dette publique dans la zone euro et de la Révolution libyenne. Cette situation a affecté plusieurs secteurs de l'économie et notamment le secteur du tourisme qui a été confronté à un effondrement des fréquentations hôtelières. Le secteur de l'extraction minière a aussi été confronté à cette crise qui a engendré un fort repli au niveau de ses recettes. En dépit de cette situation globale, l'UBCI a connu en 2011 une activité soutenue en matière de développement sur ses différents marchés clients. Sur le marché des particuliers et des professionnels, cet exercice a été marqué en début d'année par l'interruption momentanée de plusieurs agences de la banque. En fait, plus de 6000 nouveaux clients professionnels sont entrés en relation, soit une progression de 35% par rapport à 2010. C'est ce qu'a annoncé Abderrazak Zouari, président du conseil d'administration de l'UBCI, lors de l'assemblée générale ordinaire de la banque, tenue le 22 juin 2012. Le résultat d'exploitation de l'exercice s'est établi à 26 millions de dinars en 2010 enregistrant une baisse de 13,05%. Le résultat net, quant à lui, a atteint 22,8 millions de dinars contre 24,4 millions de dinars en 2010, soit une baisse de 6,6%. L'exercice 2011 s'est ainsi clôturé par des résultats positifs avec des perspectives prometteuses pour l'année 2012. L'AGO a été également l'occasion pour la banque de proposer le nom de Tahar Bouricha comme représentant des actionnaires minoritaires. Une proposition qui a été contestée par l'un des actionnaires minoritaires.