Après plus de cinq mois de débats et d'auditions d'experts et d'anciens responsables, la nature du régime politique à adopter pour la Tunisie reste le sujet à débattre. Le mouvement Ennahdha défendra jusqu'au bout le régime parlementaire, alors que les autres groupes ont plaidé pour le régime semi-parlementaire dans lequel le président de la République est élu directement par le peuple et bénéficie de véritables prérogatives. Lors de la soirée organisée, mardi 14 août 2012, par le bureau régional d'Ennahdha à Sfax, cheikh Rached Ghannouchi, leader du mouvement, a réitéré la position de son parti en faveur d'un régime parlementaire. Il a précisé toutefois que son mouvement présentera un candidat à la présidence de la République si jamais c'est le régime présidentiel qui est adopté.