Le parti de l'ex-Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, a tenu, dimanche 06 janvier 2013 à Grombalia, un grand meeting. Bien organisé et sans incidents, le meeting a débuté par un concert culturel, une manière de mettre de l'ambiance et plus de chaleur dans la salle bondée des militants de Nidaa Tounes et de plusieurs partis démocratiques. Cette cérémonie, très festive, a été rehaussée par la présence de Ridha Belhaj, Hassen Merzoug, Abdallah Mezoughi, Ibrahim Kassas et Khemais Ksilla. Ridha Belhaj, directeur exécutif de Nidaa Tounes, s'est félicité de l'absence de la violence et des agressions lors des réunions des partis. Nidaa Tounes déplore cette violence qui sévit dans le pays et ce discours haineux sponsorisés au grand jour par des partis politiques. M. Belhaj a précisé que la situation économique est préoccupante en raison du recul des investissements et de la baisse des flux touristiques : « Les indicateurs sociaux du chômage et du pouvoir d'achat virent au rouge. Le pays se trouve à un tournant critique et la classe politique doit prendre ses responsabilités pour réussir cette deuxième phase transitoire, sinon ce sera un échec cuisant pour tout le monde ». Abdelaziz Mezoughi, membre du parti, a défendu le fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi : « Un vrai militant est et restera le guide et le président du parti ». Mohsen Merzoug, chargé des relations extérieures, s'est montré confiant en l'avenir : « Nous sortirons de cette impasse et de cette conjoncture difficile avec le soutien de tous les Tunisiens qui croient à notre stratégie et à nos valeurs. Toutes les forces démocratiques ont un rôle à jouer dans cette transition démocratique. Hommes et femmes devront saisir ces enjeux liés à la réussite du processus de transition démocratique ».
Khemais Ksilla, membre du parti, a précisé que Nidaa Tounes demeure une solide force politique dans le pays. Sa présence ne fait que renforcer le paysage politique en Tunisie. Béji Caïd Essebsi a laissé une bonne impression lors de son passage à el Kasbah en tant que Premier ministre. Il a laissé une Tunisie prospère après les élections du 23 octobre 2011 et depuis le pays vit des moments difficiles. Nous pensons que seul Nidaa Tounes avec le soutien des forces démocratiques et l'alliance avec le parti Républicain, El Massar, le parti Socialiste et le parti du travail démocratique pourra sauver le pays de cette incertitude. Ce front démocratique est capable de modifier le paysage politique et nous permettra d'aborder les prochaines élections avec une nouvelle vision. La loi pour la protection de la Révolution est destinée principalement à écarter définitivement Nidaa Tounes. Notre parti est ouvert au dialogue même avec Ennahdha, car nous pensons à l'intérêt du pays. Nous pourrons ensemble construire une Tunisie nouvelle et démocratique.