La dépréciation successive du dinar tunisien face à l'euro et au dollar devient de plus en plus une affaire préoccupante, d'autant plus qu'elle est accompagnée d'une baisse des recettes en devise, des restrictions à l'importation, de la perte de la valeur de l'investissement et de l'aggravation de l'inflation. C'est ce qu'a déclaré le président du Centre tunisien de veille et intelligence économique (CTVIE), Walid Belhaj Amor, au cours d'un débat organisé au siège de l'Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE), aux Berges du Lac à Tunis. Les principaux thèmes relevés lors de ce débat sont la dépréciation du dinar qui inquiète le milieu des affaires en Tunisie et le mode de gouvernance le plus approprié du taux de change pour un petit pays comme la Tunisie dans la conjoncture actuelle.