« La dégradation du rating souverain par l'agence internationale Moody's de Ba 1 à Ba 2 avec perspective négative était prévisible. Cette dégradation va rendre plus difficile et plus coûteux le recours de la Tunisie aux marchés financiers privés internationaux », a précisé le ministre des Finances, Elyes Fakhfakh. Pour en atténuer les effets, M. Fakhfakh a fait observer, jeudi 30 mai 2013, que le Tunisie compte renégocier les conditions des crédits garantis par les Etats-Unis et le Japon : « Notre pays va poursuivre avec détermination la mise en œuvre des réformes structurelles : consolidation des fondamentaux, réforme fiscale, révision du code d'investissement, recapitalisation des banques, adoption d'une Constitution, tenue d'élections générales… ».