Il n'y aurait aucun mal à ce que l'initiative de l'UGTT, Union générale tunisienne du travail, serve de point de départ pour un dialogue national et non de point d'arrivée. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du Congrès pour la République, Imed Daïmi. Dans une déclaration accordée jeudi 22 août 2013 à l'agence TAP, Daïmi a estimé que le dialogue en question doit être sérieux, responsable et souple, de manière à pouvoir donner lieu à des résultats acceptables pour tous. Il a indiqué que son parti défendra au cours du dialogue national envisagé l'idée de formation d'un gouvernement d'union nationale doté d'une assise politique élargie, avec une participation symbolique du CPR à ce gouvernement, en soutien au processus en cours : « Le CPR est favorable à ce que le dialogue ait lieu sous les auspices des organisations syndicale et patronale, mais en association avec la Présidence de la République et l'Assemblée nationale constituante. Notre parti appelle à ce que la proclamation d'une trêve sociale par l'UGTT soit mise sur la table du dialogue comme contribution de l'organisation ouvrière à l'instauration de la stabilité sécuritaire, politique et sociale dans le pays ».