Entre confirmation et infirmation, le feuilleton Mohamed Brahmi se poursuit. Après avoir annoncé, à plusieurs reprises, que le ministère de l'Intérieur était au courant du projet d'assassinat de Mohamed Brahmi, la sûreté publique au ministère de l'Intérieur a donné sa version des faits. Intervenant vendredi soir 13 septembre 2013 dans le journal télévisé de 20h00, sur Al Wataniya 1, Mustapha Taïeb Ben Amor, directeur général de la sûreté publique, a précisé que son administration a été prévenue par des services de renseignement étrangers de la possibilité de l'existence d'un plan visant à assassiner Mohamed Brahmi : « Une vérification a été effectuée suite à l'envoi d'un document à ce sujet à la direction générale de la sûreté publique. Il s'est avéré, ensuite, qu'aucune menace interne ne pesait sur le défunt avant son assassinat devant son domicile le 25 juillet 2013 ». C'est pour cette raison qu'il est mort. La menace s'est matérialisée ensuite ! Selon M. Ben Amor, l'enquête interne lancée par le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, est une procédure ordinaire dans de nombreux pays.