Le journaliste Zied El Heni a réagi, vendredi 8 août 2025, à l'attaque menée hier contre le siège de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), qualifiant l'événement de « lâche agression » inscrite dans une campagne de diffamation visant à affaiblir et à marginaliser la centrale syndicale. Selon lui, après avoir fragilisé les partis politiques, les organisations de la société civile et la liberté de la presse, le régime populiste s'attaque désormais directement à l'UGTT, cherchant à « briser ses os » et à l'éliminer. Il rappelle que, malgré ses divisions internes et son isolement, l'Union a encore démontré, lors de récentes grèves sectorielles, une capacité de résistance aux décisions arbitraires.
Face à cette situation, Zied El Heni estime qu'il est urgent de constituer un front national de sauvetage. Il propose de rassembler autour de la table le Front de Salut, la coordination des partis démocratiques et progressistes, avec le Parti des travailleurs en tête, le Parti destourien libre (PDL), le Mouvement Echaâb, les partis attachés à l'Etat de droit et aux institutions, ainsi que les organisations de la société civile, notamment celles œuvrant pour les droits humains, et des figures nationales engagées pour la citoyenneté et les libertés.
Il met en garde : sans cette union, la politique du président Kaïs Saïed risque de plonger le pays dans un embrasement général dont nul ne sortira indemne.