« Le dialogue national a échoué », a précisé Maya Jeribi, secrétaire générale d'Al Jomhouri, lors de sa réunion hier, lundi 11 novembre 2013, avec les membres de la section de son parti à Hammamet. Mme. Jeribi a essayé de clarifier la position de son parti vis-à-vis du dialogue national et dénoncer les accusations non fondées, selon lesquelles il y aurait un rapprochement entre Ahmed Nejib Chebbi et le mouvement Ennahdha : « Aucun consensus n'a été trouvé autour de la personnalité qui aura pour mission de diriger le prochain gouvernement transitoire. Le Quartet a décidé de suspendre le dialogue national et le reporter à une date ultérieure. Notre parti tient tant au dialogue national. Il a toujours opté pour la réussite du processus du 23 octobre, afin qu'une nouvelle Constitution puisse être écrite afin d'organiser des élections libres, impartiales et transparentes. Nous sommes toujours attachés à l'unité de l'opposition pour coordonner les positions et équilibrer les forces en cette phase délicate que traverse la Tunisie. Nous avons toujours appelé à la formation d'un gouvernement indépendant. Certes, nous n'avons jamais voulu présenter notre candidat pour le nouveau gouvernement. Nous avons opté pour Ahmed Mestiri. Mais ce choix n'a pas trouvé l'aval des autres partis ». Tijani Zaied, membre du bureau politique d'Al Jomhouri, a précisé que le retour à la table du dialogue et à la feuille de route, représentent la seule et unique alternative à la crise multidimensionnelle que traverse le pays : « Notre souhait est d'arriver à un consensus sur la personnalité qui dirigera le gouvernement. Faut-il rappeler que le pays se voit confronté à une impasse ?! Le rôle du quartet sera primordial en tant que médiateur pour trouver une solution de compromis au blocage du dialogue national ».