Le parti Al-Joumhouri s'est dit attaché à l'unité de l'opposition et au Front du salut national en tant que nécessité et cadre propice pour coordonner les positions et équilibrer les forces en cette phase délicate que traverse la Tunisie. Dans une déclaration à l'issue de la réunion périodique de son bureau politique, dimanche 10 novembre, Al- Joumhouri a estimé que le retour à la table du dialogue ne peut avoir lieu qu'après d'intenses concertations sur le choix d'un candidat de consensus pour le poste de chef de gouvernement, et qu'après l'annulation des amendements considérés non consensuels apportés au règlement intérieur de l'Assemblée nationale constituante. Le parti réaffirme son attachement au dialogue national et à la feuille de route, qui représente la seule et unique alternative à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Le parti a salué le rôle du quartet, en tant que médiateur qui tente de trouver une solution de compromis au blocage du dialogue national. La proposition présentée par Al-Joumhouri pour la formation d'un gouvernement « fort et indépendant » visait à assurer une passation de pouvoir de la Troika à un cabinet impartial bénéficiant d'un large consensus.