Le montant de l'allocation « Amal », qui portera le nom de « prime d'encouragement au travail », ne sera pas annulé. De nouvelles conditions sont établies. Dans son édition du lundi 25 novembre 2013, notre confrère Attounissiya rapporte que de nouvelles mesures, visant l'impulsion du rythme de création d'emplois, ont été adoptées. L'âge du bénéficiaire de la prime de l'encouragement au travail sera réduit à 26 ans (actuellement, c'est 28 ans). A travers cette mesure, le ministère vise à élargir et augmenter le nombre des bénéficiaires de cette subvention. Un objectif réalisé avec succès puisque le nombre des bénéficiaires de ladite subvention a enregistré une hausse remarquable. 53 000 diplômés bénéficient, actuellement, de cette allocation, contre 34 000 auparavant. Selon la même source, la prime Amal n'encouragera plus la paresse. Comment ? Ceux qui y ont droit seront désormais dans l'obligation de faire des stages un peu partout, de chercher du travail, d'être actif et de ne rater d'occasion de faire une formation professionnelle. C'est, entre autres, un programme destiné à favoriser l'intégration des bénéficiaires de cette allocation dans le marché de l'emploi. Il comporte un volet formation et encourage le stagiaire à la création de projets privés que le ministère financera ou de métiers de proximité : soutien scolaire, participation à des projets d'intérêt public, contribution à des activités associatives...etc. Le financement des projets privés représente un obstacle pour les jeunes créateurs. Selon le nouveau règlement, le fonds national de l'emploi pourra financer certains projets mais selon des critères bien déterminés. Ce travail sera réalisé en collaboration avec l'Agence Nationale pour l'Emploi et le Travail Indépendant. L'ANETI sera chargée par la signature des accords avec les structures concernées, la recherche des contacts ou de nouveaux partenaires pour le jeune créateur, l'explication de la nature des contrats signés, des conditions de travail… Les demandeurs de l'emploi bénéficient, durant une année, d'une prime de 200 dinars par mois pour les diplômés du supérieur. Pour les autres niveaux, ils ont l'indemnité mensuelle de 100 dinars. Il est à noter que le montant de l'allocation « Amal » augmentera si le bénéficiaire trouve, au bout de six mois, un emploi ou crée son propre projet. Pour ce dernier cas, il aura même droit à une allocation allant jusqu'à 5000 DT pour l'aider à s'autofinancer, etc. Une attention particulière sera accordée aux jeunes issus des régions défavorisées. Il est à rappeler que l'idée de la révision de prime AMAL est dictée par les résultats de l'évaluation réalisée par le gouvernement avec l'aide des composantes de la société civile. Ce travail montre que l'allocation Amal n'a pas permis d'atteindre les objectifs escomptés tant au niveau du public cible qu'au niveau des opportunités d'emploi, ou de stage trouvées.