Nombreux cas de triches moyennant des téléphones mobiles, kit, ou Smartphones ont été enregistrés dans certains centres d'examens en Tunisie. 60 députés à l'Assemblée nationale constituante ont signé une pétition pour interroger le ministre de l'Education, Fethi Jarray, sur les cas des fraudes signalées cette année. Le ministère de l'Education a nié ces rumeurs qui portent préjudice au secteur, soulignant qu'il avait toujours quelques petits incidents de fraude mais ils restaient marginaux. Interrogé par RTCI, Amor Oulbani, directeur général des examens au ministère de l'Education se veut rassurant : « Aucun cas n'a été enregistré à part quelques tentatives de fraudes et d'agressions des surveillants au sujet desquelles toutes les mesures juridiques ont été prises. Nous avons pris toutes les mesures pour garantir le plein succès à nos examens dont la réduction du nombre des élèves par classe et l'augmentation du nombre des superviseurs, outre la mobilisation des agents de la sûreté et de l'armée nationale. Nous avons mis en place un certain nombre de moyens pour pouvoir détecter ceux qui seraient tentés de tricher. J'assure tous les Tunisiens que les examens se sont déroulés dans de bonnes conditions. Certains veulent faire douter nos candidats. Toutes les conditions ont été prises pour garantir le plein succès à notre bac ». Ainsi, il est vrai que cette triche n'est pas uniquement imputable aux smartphones ou au kit. Les techniques sont très sophistiquées, et posent de redoutables défis, avec l'existence de gadgets comme les montres-téléphone, les stylos-téléphones, ou les oreillettes intra-auriculaires. La solution la plus radicale pour mettre fin à cette tricherie électronique c'est demander aux opérateurs télécoms d'établir des « zones blanches », c'est-à-dire couper au niveau des antennes tous les réseaux mobiles à proximité des centres d'examen. Il s'agirait d'un chantier énorme et difficilement maîtrisable vu la volatilité des ondes. En Chine, ce phénomène a pris une grande ampleur. La presse chinoise se fait régulièrement l'écho de l'évolution des techniques de triche. Lunettes équipées d'écouteurs, montres capables de recevoir des messages… : l'arsenal des tricheurs tire volontiers parti des progrès de l'électronique et de la miniaturisation. Les autorités chinoises ont pris cette année des mesures draconiennes pour débusquer les tricheurs, afin de préserver la réputation d'un diplôme perçu en Chine comme l'un des rares sésames de l'ascension sociale. Certaines salles d'examen ont ainsi été équipées de détecteurs de métaux et de systèmes de brouillage. M.Y Commentaires Ajouter un nouveau Ecrire un commentaire Nom: Email:
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