Le Réseau d'avocats pour la Défense des Droits de l'Homme en Algérie (RADDH) a déposé des plaintes auprès de la justice tunisienne et algérienne pour la réouverture de l'affaire de disparition, en Tunisie, de 100 harragas (immigrés clandestins) entre 2007 et 2008. Le journal algérien « Al Khabar » rapporte dans son édition de ce jeudi 21 mai 2015 que le RADDH accuse le régime de Ben Ali, à sa tête le président déchu et les deux ministres de la Justice et de l'Intérieur, d'être derrière leur disparition. La même source a ajouté que cette affaire a débuté depuis 2011, après le déclanchement de la révolution tunisienne et que des plaintes ont été déposées en août 2014 auprès des tribunaux de Skikda, El Kala et Annaba en Algérie. Les avocats du RADDH ont fixé la date de janvier 2016, comme dernier délai pour lever le voile sur cette affaire. Si non, ils menacent de hausser le ton et de la transférer au Groupe de Travail sur les Disparitions forcées ou Involontaires des Nations Unies (GTDFI). Il est utile de rappeler que 100 harragas algériens et tunisiens, qui ont voulu se rendre clandestinement en Italie, ont été capturés entre 2007 et 2008 par la marine tunisienne puis détenus par la police. Ils n'ont plus donné signe de vie plus de cinq ans après leur capture. M.Kh
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