L'activité de l'agent de voyage est liée intimement à celle de l'hôtelier. Si l'action menée actuellement dans le cadre de la diversification des marchés, la prospection, le démarchage et l'ouverture de nouveaux marchés tels que les pays de l'Est et les pays lointains, est à mettre en relief, les actions de développement et surtout de reconquête des marchés classiques sont à consolider. Selon le Président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, M. Tahar Essaihi, ces actions sont plus que nécessaires. Elles sont très urgentes. Très attentives aux mutations profondes que connaît actuellement le marché touristique mondial et aussi très conscient des risques qui nous guettent, l'agent de voyage tunisien en étroite collaboration avec l'hôtelier, est appelé à se munir de son bâton de pèlerin pour contribuer efficacement à cette politique de prospection de nouveaux marchés d'une part et de reconquête de certains marchés qu'il connaît bien pour les avoir sillonnés en long et en large,d'autre part. Dans ce contexte, selon le Président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, il est vivement recommandé d'éviter le bradage des prix et la concurrence déloyale et hautement préjudiciable. Si non comment expliquer le fait d'arracher un marché à un collègue en baissant très sensiblement ses tarifs au détriment de la qualité de prestation et provoquant un manque à gagner pour tout le pays. La liberté d'action et de prix n'a jamais signifié désordre et gaspillage. Ces pratiques ne peuvent qu'affaiblir notre position vis-à-vis de nos partenaires et de porter préjudice à notre destination en la tirant davantage vers le bas. Ceci serait incomplet si on ne parle pas de la nécessité absolue de se pencher sur l'analyse de notre produit dans sa globalité et sa mise à niveau. L'étude de la concurrence et le retard que, nous accusons à son égard notamment le Maroc et la Turquie, l'image de la Tunisie touristique qui reste sur certains marchés « floue » malgré les investissements réalisés et les sacrifices consentis, nous laissent dans l'obligation de doter le tunisien de budget conséquent afin de rendre notre action professionnelle et publicitaire percutante. Deux moyens sont à prévoir à ce sujet : *La participation de tous les autres bénéficiaires du secteur touristique au fond de compétitivité (restaurateurs, loueurs de voitures, artisans, banques, compagnies aériennes) *La mise en place d'une taxe à faire payer par le touriste à son arrivée à l'instar de ce qui se passe dans certains marchés touristiques , la ré-actualisation de portails tunisiens -L'exploration judicieux de l'étude stratégique 2016-2020, tous ces éléments et tant d'autres conjugués aux atouts extraordinaires dont dispose notre pays, nous permettent de rester confiants dans l'avenir de notre activité et de son développement.