« Méditerranée 2030 : pour une vision commune de l'avenir de la Méditerranée », tel est le thème de la séance plénière tenue ce matin à Hammamet en marge de la 2ème édition des Entretiens de la Méditerranée, et animée par des panélistes de haut niveau, à savoir M. Adrianus Koetsenruijter, Ambassadeur chef de délégation de l'UE en Tunisie et M. Gianni De Michelis, ancien ministre italien des affaires étrangères. De son coté, l'ambassadeur chef de délégation de l'UE a affirmé que, jusqu'à présent, la Méditerranée n'a pas été pensée comme une entité et il n'existe guère de vision d'avenir associé à cette région. Chaque pays riverain ne partage pas les mêmes priorités. Cela et vrai entre la rive nord et la rive sud qui ont des niveaux de développement différents et des processus d'intégration sans commune mesure. Par ailleurs, l'objectif, à court terme, est d'élaborer un premier document qui sera présenté à l'occasion du deuxième sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UPM. S'ensuivront une série de sessions de travail où des approfondissements sectoriels seront proposés ainsi que la mise en place d'une modélisation et d'une quantification des scénarios régionaux élaborés. En revanche, cette période permettra également d'élargir le consortium à des entreprises de la région soucieuses d'être actrices de leur avenir. Rappelons que l'IPEMED a lancé, en partenariat avec les organismes d'étude euro-méditerranéen, Méditerranée 2030, un vaste processus qui a pour but d'associer les centres institutionnels et privés de la région spécialisés dans la prospective en vue d'élaborer ensemble une vision commune de la Méditerranée en 2030. Cette vision doit vérifier si les tendances lourdes et les points de rupture sont des éléments de convergence ou de divergence.