Considéré comme l'un des fleurons de l'infrastructure hydraulique du pays, le nouveau barrage de Sarrat (sud du gouvernorat du Kef) a été conçu pour relever les défis du secteur irrigué dans une zone semi-aride où l'économie rurale a réussi à enregistrer des résultats probants. Doté d'une enveloppe globale de 104 millions de dinars, l'ouvrage est à un stade de réalisation avancé estimé à près de 50% et son achèvement et prévu au cours de l'année prochaine. Il suffit d'orienter le regard sur les huit mille hectares programmés tout autour pour stimuler la production agricole à divers niveaux, pour saisir l'intérêt attaché à la finalisation des travaux dans les délais impartis. Maraîchage, céréales irriguées, ensilage, légumineuses, élevage ovin et bovin laitier et arboriculture sont prévus dans cette zone où le nouveau barrage devrait fournir environ 20 millions de mètres cubes d'eau par année. Les agriculteurs dans les délégations de Jerissa, Kalaa Kesba, Tajerouine et Kalaat Senan sont concernés par ce projet. Ainsi, les superficies irriguées passeront, au kef, à plus de 25 mille ha au terme du 11ème plan alors qu'elles n'excèdent les 15500 ha actuellement. La réalisation de cet ouvrage hydraulique sera consolidée par le nouveau barrage Mellègue II et le barrage de Tassa, tous deux retenus également dans le cadre des plans de développement du secteur irrigué dans le gouvernorat du Kef.