Le leader mondial de la mode infantile renforce sa présence en Tunisie Le Groupe français Zannier, leader mondial de la mode infantile, vient de renforcer sa présence en Tunisie en acquérant, récemment, un terrain au technopôle Monastir-El Fejja (mcfpole). Une convention a été conclue, à cet effet, entre le groupe et le mfcpole. Avec cette acquisition (d'une superficie de 25.000 m2), le groupe Zannier présent dans le pays, depuis 1975, va consolider sa position sur le site tunisien, en créant une plate-forme intégrant ses activités de confection et de services connexes à forte valeur ajoutée. A rappeler que le groupe emploie directement 700 personnes et dispose de ses propres unités de production, réparties sur quatre sites, dans la région du Sahel, outre une quarantaine de sous-traitants employant 1500 personnes. IDE: concentration dans les secteurs énergétiques et manufacturiers Les investissements étrangers réalisés, en Tunisie, ont atteint 729,9 millions de dinars (MD) au cours des cinq premiers mois 2010, dont 692,2 millions de dinars d'investissements directs et 31,7 MD en portefeuille. L'analyse sectorielle des flux des IDE révèle une forte concentration dans les secteurs énergétiques et des industries manufacturières, enregistrant respectivement des investissements de 380 MD et de 178,5 MD. De même, les réalisations des cinq premiers mois de l'année 2010 sont caractérisées par l'entrée en production de 93 nouvelles entreprises à participation étrangère et l'exécution de 13 opérations d'extension par des entreprises étrangères implantées en Tunisie, dans le cadre du développement de leurs activités. En outre, 5295 nouveaux postes d'emplois ont été créés au cours de cette période. Augmentation de l'indice général des prix à la consommation L'indice général des prix à la consommation, pour les cinq premiers mois de l'année 2010, a enregistré une augmentation de 4,8% par rapport à la même période de l'année dernière. Le glissement annuel de l'indice des prix à la consommation (IPC) (entre mai 2010 et mai 2009) est estimé à 4,7%. La hausse de l'indice est notamment due à l'augmentation des prix du tabac (9,1%), des produits alimentaires et des boissons (8%). Les loisirs et la culture ont enregistré une hausse de (5,1%). Indices du commerce extérieur Au cours des premiers cinq mois de l'année 2010, les exportations tunisiennes ont atteint 9315 millions de dinars, soit une hausse de 17,6% par rapport à la même période de l'année 2009. Les importations ont enregistré un taux de 31,5%, au cours de la même période, pour atteindre 12984,6 millions, contre 9870,5 millions de dinars en 2009. Cette évolution a permis de réaliser une légère hausse au niveau du taux de couverture qui a atteint 81,6%, contre 80,2%, au cours de la même période de 2009. L'évolution des exportations est notamment due à l'augmentation du secteur des industries mécaniques et électriques qui a enregistré une évolution de 36%. La valeur des exportations a atteint 3168,6 millions de dinars. Les exportations du secteur textile et vêtements ont atteint 2070,1 millions de dinars, soit une hausse de 4,1%. L'évolution des importations concerne notamment les produits intermédiaires dont les importations ont atteint 5131,6 millions de dinars. Les importations des produits d'équipement ont atteint 4006,6 millions de dinars. Environnement: les objectifs du prochain quinquennat Au cours du prochain quinquennat, les efforts seront axés sur la protection des ressources naturelles, la promotion de la biodiversité, la lutte contre l'érosion, la désertification et la pollution. Les autorités compétentes œuvreront dans ce cadre à généraliser les services d'assainissement, à améliorer le taux de raccordement des villes qui atteindra, à l'horizon 2014, plus de 91% dans les zones d'intervention de l'ONAS (Office National de l'Assainissement). Il s'agit, en outre, de promouvoir l'environnement urbain à travers l'aménagement de parcs urbains, la réalisation de stations permanentes de contrôle de l'air et l'entretien de l'esthétique des villes et des villages. S'agissant de la gestion des déchets, les efforts cibleront la mise en place de décharges contrôlées et de centres de recyclage des déchets. Objectif: atteindre le nombre de 24 décharges à l'horizon 2014, contre 14 actuellement et la mise en place de systèmes de gestion intégrée des déchets ménagers, industriels et hospitaliers. Des projets visant la protection du littoral contre l'érosion marine ainsi que des richesses maritimes et côtières du golfe de Gabès, sont, aussi, programmés, outre la promotion du tourisme écologique et la valorisation des sites naturels. IDE-Zone MED: bonus pour la proximité Trois principaux constats ressortent en 2009 en matière d'investissements directs étrangers ( IDE) dans la zone euro-med, selon le réseau euro-méditerranéen ANIMA. D'une part, les IDE vers l'espace MED ont moins reculé qu'au niveau mondial. Le montant net d' IDE annoncé en 2009, s'élève à 32,3 milliards d'euros, marquant une régression de -17% par rapport à 2008. Les pays MED résistent bien, d'ailleurs le montant global d' IDE a légèrement augmenté dans les pays arabes, au Maghreb comme au Machrek. Ce sont surtout les grands projets qui souffrent. La taille moyenne des investissements s'est réduite à 62,3 millions d'euros (M£) (contre 75 M£ en 2008, 77M£ en 2007 et surtout 89 M £ en 2006). Deuxième point remarquable pour l'année 2009, un effet de substitution est observé entre les investissements directs étrangers et les partenariats d'affaires, ce qui constitue en soi un événement et augure une nouvelle forme de partage de la valeur entre entreprises du nord et du sud de la Méditerranée. Les partenariats n'ont jamais été aussi nombreux (300 en 2009, contre 203 en 2008 et une centaine les années précédentes). L'année 2009 se traduit enfin, selon l'observatoire d'ANIMA, par un bonus pour la proximité, à l'heure de la crise financière, économique mais également environnementale. Les investissements européens sont repartis à la hausse en 2009 dans la région MED, alors que l'Amérique du nord et les "autres pays" régressent. La baisse enregistrée au niveau des pays du Golfe, voisin du Machrek est due aux problèmes spécifiques de Dubaï, en particulier. Les PME semblent moins affectées par la crise que les multinationales et surtout les grandes entreprises, dont les projets ont été quasiment réduits de moitié depuis le sommet atteint en 2006. Les entreprises semblent ainsi s'adapter de façon pragmatique aux nouvelles conditions de marché : projet moins risqués où elles s'engagent de façon mesurée, substitution de partenariats aux investissements et investissements plus modestes.