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Pont Radès-La Goulette: une belle illustration de la coopération tuniso-japonaise
Publié dans Investir En Tunisie le 23 - 04 - 2009

Un mois après son inauguration par le président Ben Ali, le gigantesque pont Radès-La Goulette, reliant les deux rives nord et sud du lac de Tunis, s'impose déjà comme un lieu de mémoire pour les tunisois.
Par nécessité ou par curiosité, le pont est fréquenté, jour et nuit, par les automobilistes dont certains n'hésitent pas à s'arrêter pour apprécier la beauté des plans d'eau qu'il surplombe (canal, lac et golfe).
Par ailleurs, les autorités de tutelle envisagent d'améliorer la visibilité de l'ouvrage par le biais «d'un éclairage esthétique» d'ici fin de ce mois.
Le pont, équipé d'un compteur automatique de véhicules et assurant, jusqu'à ce jour, le trafic de 25 à 30 mille véhicules par jour, illustre bien l'excellent niveau de coopération existant entre la Tunisie et le Japon.
Cet ouvrage majestueux, le premier de son genre en Tunisie, en Afrique et même en Europe, selon le directeur du projet, M. Ghazi Chérif, est le fruit d'un échange fructueux et réussi d'expertises et de savoir-faire d'entreprises et de bureaux d'études spécialisés de Tunisie, du Japon, de France et d'Egypte.
Selon le service d'études techniques des routes et autoroutes (SETRA), relevant du ministère français de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable, une référence mondiale dans ce domaine, cet ouvrage est d'une grande technicité, de par la solidité de ses fondations (fondations de 2 mètres de diamètre et de 75 m de profondeur).
Le projet dont le coot s'élève à 141 millions de dinars est co-financé par la Tunisie et le Japon par le biais d'un prêt de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA ex-JBIC), d'un montant de 8,4 millions de yens japonais (soit l'équivalent de 120 millions de dinars).
Dans un entretien avec l'agence TAP, M. Satoshi Machida, directeur général et représentant de la JICA en Tunisie (agence japonaise de coopération internationale), a souligné, que le pont Radès-la Goulette, est un «bel ouvrage», qui vient s'ajouter aux multiples projets réalisés presque dans tous les domaines dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
« Nous sommes fiers d'être les partenaires de la Tunisie dans l'exécution de ce projet et disposés à intervenir pour la réalisation d'autres encore, a-t-il dit, ajoutant que l'ouvrage a permis aux intervenants et ingénieurs japonais et tunisiens d'échanger expertises et savoir-faire".
Le responsable japonais a rappelé que la JICA a déjà réalisé l'étude de faisabilité technico-économique du pont Radès-La Goulette (1988- 1991).
La Tunisie est devenue, depuis 1995, bénéficiaire du programme annuel des prêts en yens. Ainsi le Japon est classé deuxième fournisseur du pays en matière d'aide publique au développement (APD) après la France, a-t-il rappelé.
Au total, 35 projets ont été réalisés en Tunisie, dans le cadre de la coopération financière et l'assistance technique entre les deux pays.
M. Machida a précisé que l'institution japonaise va soutenir, en priorité, les efforts déployés par la Tunisie dans les domaines de la mise à niveau industrielle, l'environnement, le développement régional,la coopération sud-sud et le transfert d'expertises.
Pour le cas du pont Radès-La goulette, M. Chérif, a confirmé, l'échange avec succès d'informations, d'expertises et de know how entre techniciens tunisiens et japonais.
La desserte entre les deux banlieues, était avant l'inauguration du pont, assurée par des bacs, des traversiers d'une capacité de transport limitée (5000 véhicules par jour), dont le trafic était souvent interrompu par le mauvais temps.
Dans toutes les étapes de la réalisation du projet, la coordination a été réussie entre tous les intervenants au projet, a-t-il dit, relevant que ce chantier a mobilisé quelque 300 à 1000 ouvriers et 80 ingénieurs et techniciens tunisiens (la sous-traitance tunisienne a été à hauteur de 80%).
Les entreprises japonaises ont assuré la réalisation de trois lots du projet sur cinq. Il s'agit de la construction du pont principal à haubans extradossé de 260 m de long à trois travées continues, enjambant le canal de navigation de Tunis et la voie du métro Tunis-La Marsa ainsi que la liaison sud de 2,6 km reliant Rades au pont principal et la construction de l'échangeur "tous-sens" entre le pont principal et la voie express Tunis-la Goulette.
Techniquement, le pont, est conçu pour dégager une emprise navigable de 70 m, en vue de permettre le passage des voiliers et des bateaux sous le tablier plafonné à 20 mètres, en perspective de la conversion du port de Tunis, en un port de plaisance.
L'enjeu de cette liaison est de taille, d'autant que les banlieues nord et sud représentent pour les habitants du Grand Tunis, de traditionnels lieux de loisirs et de détente.
Les habitants de la banlieue sud n'auront plus à effectuer un parcours du combattant pour se rendre dans des zones touristiques de distraction et de loisirs, telles que les Berges du Lac, Sidi BouSaid, la Marsa et autres.
Les citoyens de la banlieue nord pourront, eux, bénéficier des infrastructures publiques du gouvernorat de Ben Arous, telles que le complexe sportif 7 novembre. Les Tunisiens de l'étranger qui affluent par dizaines de milliers pourront, par ailleurs, emprunter l'autoroute Tunis-M'Saken sans avoir à traverser la capitale.
S'agissant des aspects environnementaux, M. Chérif s'est montré rassurant, en affirmant que le projet a été réalisé selon les normes requises. « Il est vrai que le projet se trouve dans un site très sensible, de par la nature du terrain et l'existence de deux écosystèmes délicats (lac sud et lac nord de Tunis), connectés à la mer par le biais d'écluses, mais des mesures ont été prises en coordination avec le ministère de l'environnement, en vue de contrôler la qualité de l'eau et d'éviter tout impact sur l'environnement, que ce soit en cours d'exécution du projet ou après l'entrée en exploitation de ses infrastructures, a-t-il affirmé.
Selon M. Cherif, les bailleurs de fonds sont «très regardants» sur les aspects environnementaux. Ainsi, une étude d'impact sur l'environnement a été réalisée et des mesures «draconiennes» ont été prises lors de l'exécution du projet pour lutter contre la pollution du canal et des alentours du site du projet.


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