Après un été mi-figue mi-raisin, les intentions de départ des Français ne sont pas encore visibles. Elles sont à ce jour en retrait voire en baisse. Le booking est timide. Certaines unités sont vides. Il est cependant important de souligner que plusieurs français déclarent être indécis. Les réservations se faisant de plus en plus à la dernière minute. Ce sera la capacité des professionnels à proposer des promotions et des offres attractives notamment en décembre qui permettra en effet notamment d'attirer ces indécis, lesquels ont une forte sensibilité à la variable prix, le désir de vacances étant intact. La Tunisie est plus que jamais la destination préférée des Français. Par sa proximité, son bon rapport qualité-prix, elle est également en mesure de convaincre les indécis de venir nombreux en cette période hivernale. Bonne nouvelle, les Français n'ont généralement pas renoncé à leurs vacances malgré la vague du froid. Cette tendance à la hausse devrait se confirmer à l'horizon des prochains jours. Les VDM bouleversent la donne Les voyagistes considèrent qu'Internet va donner de plus en plus de pouvoir au touriste de loisir. Mais selon un sondage mené par Cityzeum.com auprès d'internautes, la crise, on s'en doutait, a des impacts multiples sur les comportements touristiques des français, en attestent les résultats ci-dessous : Les cyber-voyageurs envisagent tout de même des solutions pour optimiser leur budget vacances et réagir face à cette crise, pour pouvoir partir, mais avec un budget plus serré : « 42% pensent aller en famille ou chez des amis, 38% pensent recourir de plus en plus aux comparateurs de voyage, 35% pensent réduire leur budget restauration sur place, 32% pensent partir hors saison pour fuir les prix prohibitifs, 21% pensent réduire le budget transport » Dans un souci d'économie, les français attendent la dernière minute pour acheter leur billet qu'il s'agisse de séjour ou de vol. Le phénomène n'est pas nouveau mais il s'est amplifié l'an dernier, en majeure partie, du à la crise. 16% des français avaient réservé à la dernière minute. Les principaux concernés sont les jeunes et les couples sans enfants, deux catégories présentant le moins de contraintes en terme de calendrier. En revanche, les seniors anticipent leurs voyages. C'est devenu une habitude, la plupart réussissent à faire de bonnes affaires même si ce n'est pas toujours le cas. Pour les voyagistes, cela constitue un problème car c'est totalement imprévisible. Il s'agit d'un bouleversement pour l'industrie touristique et nos hôteliers devront atteindre ces VDM (voyageurs du monde) pour remplir leurs unités. Faute de clients étrangers, ils opteront pour les clients locaux qui seront nombreux à passer leurs vacances à des prix promotionnels