De plus en plus de touristes européens s'intéressent au tourisme de chasse et y voit entre autre un produit touristique. La mise en place de ce tourisme est très récente en Tunisie. Plusieurs TO se sont intéressées à ce créneau. Depuis quelques années, les initiatives des agents de voyages se multiplient. De plus en plus de sites Internet permettent de trouver des lieux de chasse, des idées de séjours ou des offres touristiques « packagées ». Le tourisme de chasse est une carte importante à jouer pour la Tunisie, d'autant que dans le monde les actions de développement de ce tourisme durable se sont multipliées ces dernières années. Il recouvre plusieurs activités de découverte : des visites de parcs, des découvertes de vergers, des promenades et des randonnées dans la montagne, des visites de domaines, de vieux châteaux. La Tunisie a tous les atouts pour devenir une destination de tourisme. Le Nord Ouest, le centre, le Sahel et le Cap Bon sont des réserves de chasse notamment la chasse au sanglier, la grive et les étourneaux. Toutefois, ce tourisme tarde à décoller. Ainsi selon, les statistiques du ministère de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, la saison 2009-2010 a enregistré la venue de 1807 touristes chasseurs contre 1884 en 2007-2008. Cette baisse incombe essentiellement à certains problèmes notamment au niveau des formalités douanières, la forte taxation et le manque de promotion en Europe. Etant donné les exigences de respect de l'environnement et des populations, ce tourisme est souvent plus cher que le tourisme classique. Ce qui en fait un tourisme de niche, plus particulièrement à la portée des touristes aisés. Cette forme de tourisme n'a pas vocation à remplacer complètement le tourisme classique notamment dans un pays comme la Tunisie où il est déjà bien développé mais peut offrir des alternatives intéressantes et moins soumises aux aléas du marché. Mais faut-il le développer plus et lui réserver une stratégie de développement à l'instar d'autres secteurs.