La Tunisie et tout le peuple tunisien vivent la plus grande victoire sociale, depuis l'indépendance. Aujourd'hui, l'essentiel a été fait, il est maintenant primordial de restaurer l'ordre et se remettre au travail car économiquement l'heure est grave. A cet effet, le Centre des Jeunes Dirigeants ( CJD) vient de lancer un appel pour se remettre au travail et aller de l'avant pour rebâtir notre chère Tunisie. Cet appel est destiné à tous les acteurs économiques. Commençant par les jeunes dirigeants, le CJD les appelle à s'engager immédiatement par la réflexion, le débat et l'action au sein de commissions de travail au CJD sur les thèmes les plus urgents de l'instant. Ainsi, les entreprises sont appelées « à adopter un comportement responsable et à s'acquitter de leurs créances et engagements auprès de leurs clients et fournisseurs », et « à lancer au plutôt les investissements et recrutements budgétisés ». De même, le Centrale Patronale UTICA, est appelé à préserver l'union au sein de l'UTICA en vue de sa restructuration et à redéfinir le rôle et la vision de l'UTICA. D'une autre part, le CJD a lancé un appel à la Centrale Syndicale UGTT dont il a appelé ses membres à considérer les enjeux économiques du pays au-dessus de tout autre intérêt. Pour la société civile, elle est appelée à « faire confiance au gouvernement de transition afin que l'on puisse passer au plus vite à des élections démocratiques », « à contribuer, chacun à sa manière, à la reconstruction du pays », « à poursuivre cet élan de solidarité, de responsabilité et de patriotisme en redoublant d'efforts et de travail afin de protéger la santé de nos entreprises et sauver nos emplois », et « à s'engager en outre dans les parties politiques existants ou en créer d'autres afin d'exprimer nos opinions dans un cadre propice et structuré ». Par ailleurs, le gouvernement est appelé « à garantir l'Indépendance des institutions du pays par rapport aux partis politiques ainsi que toute autre mouvement d'influence quelle qu'en soit la forme », et « à accorder une voix au CJD dans les commissions économiques et sociales du pays et notamment les commissions de réforme instituées récemment ». Pour les parties politiques, elles sont appelées à faire connaitre leur mouvement, leur vision politique et accompagner le citoyen dans cet apprentissage démocratique du débat et du respect de l'avis contraire. Finalement, le CJD appelle tous les medias à communiquer sans désinformations, parti-pris ou manipulation, et à participer à faire progresser le débat en évitant les polémiques stériles et inutiles.