Suite à la révolution de l'honneur réalisée par le brave peuple Tunisien et les réformes profondes qui l'accompagnent, et en particulier la restructuration des institutions tunisiennes, le centre des jeunes dirigeants tunisiens ( CJD) vient de communiquer un ensemble de demandes qui doivent selon lui exister au sein de l'Union Tunisienne de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat (UTICA). En effet, compte tenu du rôle de l'entreprise dans le tissu économique de notre nation, pilier fondamental du paysage économique et social de notre pays et principalement dans cette période de transition, il est du devoir de celle-ci de participer et contribuer activement à toutes les réformes à engager. « Notre conviction est que la représentativité actuelle de l'UTICA est démunie de toute la crédibilité et l'indépendance nécessaires pour se démarquer des pratiques de l'ancien régime, afin de participer efficacement à la construction de la Tunisie nouvelle et pour être à la hauteur des aspirations de la révolution », révèle le CJD. Par ailleurs, trois demandes majeures ont été manifestées par le CJD, à savoir, la dissolution du Bureau Exécutif actuel de l'UTICA, la création d'un comité provisoire de gestion qui se chargera de gérer les dossiers économiques et sociaux, communiquer la vision unifiée interne et externe de l'UTICA et assurer, entre autres, la pérennité de la structure administrative et le développement de l'environnement adéquat pour la réalisation de sa mission. Pour la troisième demande, il s'agit en effet, de créer un comité indépendant chargé du renouvellement intégral des structures professionnelles, et l'organisation du congrès avec une réflexion sur la préparation d'un projet de refonte des statuts et du règlement interne; ce comité doit être composé de personnes indépendantes, de notoriété incontestable et n'aspirant à aucune candidature.