Pour les professionnels du tourisme tunisien, la relance ne devra pas être obtenue par le bradage des prix déjà bien bas surtout en basse saison. Nos hôteliers ne doivent pas succomber aux tentations de bradages. Ils doivent résister aux demandes des TO qui, profitant de la conjoncture, tentent d'exiger de meilleurs tarifs c'est-à-dire des prix très bas. Ce qui a provoqué la colère de certains tour-opérateurs français. Gilbert Guerrier, directeur général d'Allibert Trekking, ne mâche pas ses mots. Il dénonce sur le site d'information touristique « le quotidien du tourisme » ces pratiques de certains voyagistes qui veulent brader la destination. « J'ai lu que certains professionnels ont déclaré que la relance de la Tunisie passerait par, je cite, « une baisse des prix »… Ah bon : la Tunisie à 400 euros la semaine, c'est encore trop cher ? Faut-il descendre à 300 euros et rogner encore les salaires de Tunisiens qui n'ont pas d'autre alternative que le tourisme ?... Voilà certainement une bonne solution pour rétablir l'harmonie sociale et préparer l'avènement de la nouvelle démocratie ! - Last but nos least, le slogan choisi par les « professionnels » pour relancer la destination : « Enfin libre de bronzer » ! Là, je m'étrangle : quel mépris pour les Tunisiens ! Un pays résumé à son seul soleil, à ses seules plages, les habitants réduits au seul rôle de figurant…? Est-ce la notre seule ambition, notre seule mission ? »