Une section syndicale issue du groupe France Télécom a indiqué lundi 28 février 2011, qu'Orange Tunisie pourrait être « partiellement nationalisée », a rapporté le site « linformaticien.com ». Marouane Mabrouk, le gendre de l'ancien président, détient actuellement 51% des parts d'Orange Tunisie (le groupe français dispose du reste). Néanmoins, avec les évènements récents, les choses seraient amenées à changer. Interrogé fin janvier dernier, il expliquait « qu'il n'y aura aucun changement » dans ses entreprises. Il convient de noter que Marouane Mabrouk est un homme d'affaires qui a des participations dans d'autres entreprises, à l'instar d'Orange, Géant ou Monoprix. En revanche, un communiqué envoyé par la section syndicale CFE-CGC-Unsa dimanche dernier parlait d'une « nationalisation partielle d'Orange ». Ce qui dégagerait que, s'il n'a pas été inquiété pour le moment, le gendre du président déchu pourrait devoir renoncer à quelques-unes de ses participations. Pour sa part, Orange joue la prudence depuis l'hexagone, expliquant qu'il « surveille attentivement la situation », et en particulier si « les autorités tunisiennes devaient aujourd'hui souhaiter regarder la façon dont ces actionnaires ont pu acquérir leurs biens », annonce le groupe.