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L'Espagne championne d'Europe
Publié dans Koora le 01 - 07 - 2012

L'Espagne a conquis le troisième Euro de son Histoire et sa troisième compétition majeure d'affilée en écrasant l'Italie (4-0), ce 1er juillet à Kiev. La Roja n'a eu aucun problème et s'est baladé devant une Squadra fantomatique.
Espagne - Italie : 4-0
Buts : David Silva, Jordi Alba, Fernando Torres et Juan Mata pour l'Espagne
La Sainte Trinité était espagnole, ce soir. San Iker, Sant Xavi, Sant Iniesta. Le troisième Euro de l'Histoire pour la Roja, après 1964 et 2008, ce qui la place tout en haut du gotha continental aux côtés de l'Allemagne. Un troisième trophée majeur consécutif aussi, ce que l'Allemagne, justement, n'était pas parvenu à accomplir en 1976. Et ce que personne n'avait jamais accompli, ni l'Italie, ni le Brésil, ni l'Argentine, ni l'Uruguay, etc. Est-ce que cela fait de cette équipe la plus grande de tous les temps ? Si on se base sur le palmarès, la réponse est oui. Pour le reste, on en jugera un peu plus tard, lorsque cette soirée kiévienne ne sera qu'un souvenir. Tout ce que l'on peut dire pour l'instant, c'est que l'Espagne a fait taire les critiques, ce 1er juillet, avec une victoire amplement mérité contre une Italie qui n'a jamais pu y croire.
Chiellini, le mauvais élève
L'expérience de cette équipe d'Espagne se ressent dès l'entame de la rencontre. Malgré trois ou quatre minutes difficiles durant lesquelles elle n'arrive pas à sortir de son camp, la Roja est un monstre de sérénité, qui finit par imposer son jeu comme toujours, et qui parvient à élever son niveau de jeu, plutôt bas jusque là dans la compétition, juste au bon moment. En face, c'est tout l'inverse. L'Italie semble tétanisée par l'enjeu, comme le symbolise la performance de Balotelli, qui pèse beaucoup moins sur le jeu que lors des derniers matchs de la Squadra. Pirlo essaie bien de tout faire, distribuer le jeu, tirer, redescendre jusque dans la surface pour récupérer les ballons, mais ça ne peut pas fonctionner bien longtemps comme ça.
Chiellini est sans doute le plus mauvais élève de la classe. Sur l'ouverture du score espagnole, il se fait littéralement dévorer par Fabregas, qui peut tranquillement centrer en retrait pour la superbe tête décroisée de Silva dans la lucarne (1-0, 14e). Six minutes plus tard, le latéral gauche foire une passe, semble se blesser en même temps et demande à sortir. La finale est déjà finie pour lui, il est remplacé par un Balzaretti bien plus en jambe, qui apporte quelques montées dangereuses sur son aile. Mais ce timide éveil italien est systématiquement contrarié par un homme : Iker Casillas. Intraitable, le portier espagnol multiplie les manchettes pour éloigner le danger sur les centres ou corner, bloque sans problème la frappe de Cassano dans la surface, et repousse tout le reste des deux poings.
Torres, comme contre le Barça
Gros problème pour l'Italie, parce que de son côté Gianluigi Buffon ne sort pas le match de sa vie. Juste avant la pause, il ne sort pas la parade qui pouvait garder son équipe dans le coup. Lancé par Xavi, Jordi Alba se prend pour Usain Bolt et, au bout de sa course, crucifie l'ancien meilleur gardien du monde du plat du pied (2-0, 44e). Les entrées de Di Natale à la mi-temps et de Thiago Motta à la 56e mettent un petit coup de fouet offensif aux hommes de Prandelli, mais San Iker veille encore et sort une parade essentielle devant l'attaquant de l'Udinese (51e). Et puis sur les phases défensives, c'est encore loin d'être ça. Les Espagnols se retrouvent régulièrement avec quinze mètres de champ devant eux, et leur laisser de l'espace n'a jamais été la meilleure idée du monde.
La suite n'est qu'affaire de gestion et de patience pour l'Espagne. Face à une Italie à poil, les mains dans les poches, et tête baissée avant le dernier quart d'heure, la mission est loin d'être impossible. Pendant que le peuple rouge lance les premiers « Campeones », on n'attend plus maintenant qu'un troisième but pour compléter le tableau du tueur de la trinité. C'est Fernando Torres qui, entré quelques minutes plus tôt, se charge du coup de grâce, comme il l'avait fait avec Chelsea contre le Barça en demi-finale de Ligue des champions. Lancé par Xavi dans une surface de réparation italienne étouffée depuis un quart d'heure, El Nino ouvre son pied et trompe tranquillement Buffon (3-0, 84e). Pas rassasiés, les serial killers ibériques cassent le code et en plantent un quatrième, encore plus facilement, par Juan Mata, alors que la défense adverse était sans doute déjà rentrée au vestiaire (4-0, 88e). Jamais finale n'avait été autant déséquilibré, championnats d'Europe et Coupes du monde confondus. Voilà malheureusement pourquoi on se rappellera de cette équipe d'Italie, pourtant très belle depuis le début de la compétition. Et voilà, entre autres, pourquoi on se souviendra de l'équipe d'Espagne. Immense, une fois de plus.


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