Le calme est revenu, hier matin, dans la ville de Kalâa Kébira (gouvernorat de Sousse), après les affrontements qui ont eu lieu, dans la nuit de jeudi à vendredi, entre les forces de l'ordre et des jeunes de la région, suite à l'application d'une décision gouvernementale portant fermeture de la mosquée «Dardour». Des sources sécuritaires ont indiqué, au correspondant de la TAP à Sousse, que des jeunes protestataires avaient lancé des pierres en direction des agents de sécurité qui avaient riposté en faisant usage du gaz lacrymogène pour les disperser. A la suite de l'attaque terroriste de Sousse, le chef du gouvernement avait annoncé la fermeture de toutes les mosquées hors contrôle et qui sont au nombre de 80. De son côté, le prédicateur de Kébili, Mohamed Mansri, a affirmé dans une déclaration, au correspondant de l'agence TAP, l'absence de lieux de culte anarchique dans les différentes zones du gouvernorat de Kébili qui nécessite la fermeture. «Seulement trois mosquées, à savoir deux situées dans la délégation de Douz-sud et une troisième dans la délégation de Souk Lahad, sont partiellement contrôlées par certains éléments extrémistes», a-t-il précisé tout en soulignant les efforts déployés pour reprendre le contrôle total de ces mosquées. Les services des affaires religieuses n'ont relevé aucun discours qui alimente des idées extrémistes, a-t-il ajouté, tout en mettant en relief les efforts fournis pour garantir la propagation des messages religieux appelant à ancrer les nobles valeur de l'islam et à dénoncer la violence et la haine.