Les voix de la chorale, tantôt fortes et aiguës, tantôt graves, et la musique rythmique déchaînée et enchaînée ont suscité l'admiration du public Les chants soufis mêlés à une musique rythmique synchrone arrangée à d'autres instruments de musique occidentale, tels que la batterie, la guitare, le clavier et le saxophone, ont apporté non seulement de la joie à un public constitué de jeunes, mais aussi une occasion pour se défouler lors de la soirée d'El Hadhra de Fadhel Jaziri qui s'est produite le lundi 13 juillet. Néanmoins, la percussion traditionnelle (bendir et tambourin) étaient de la partie pour conférer à cette musique une authenticité arabo-orientale. Les chants de la chorale assez garnie d'artistes habillés traditionnellement ainsi que la danse sur scène du groupe de danseurs ont offert au public un tableau artistique fort attrayant. Les voix de la chorale, tantôt fortes et aiguës, tantôt graves, et la musique rythmique déchaînée et enchaînée ont suscité l'admiration du public qui a poussé des acclamations de joie et qui s'est vu, malgré lui, entraîner dans un mouvement de foule de déhanchement général et de claquements des mains synchrones avec une musique bien arrangée. Suite aux chansons tirées du patrimoine et interprétées par la chorale, dont Baba Jaloul, Ya Cheikh Mehrez, Nadoul babakom, Ya Belhassen ya Chedly, Elleil zahi..., l'artiste Hédi Donia, quant à lui, a interprété la chanson Aâla raies labhar au milieu d'un enthousiasme général d'un public saisi par une grande euphorie. Disons que cette soirée a apporté des moments de défoulement à un public fort attaché à ses racines et à son authenticité.