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Kiosque international
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 07 - 2015

Un candidat à la Maison-Blanche, ça Trump énormément
En pleine campagne pour la présidentielle de 2016, le milliardaire républicain multiplie déclarations polémiques et phrases lapidaires. Donald Trump est entré dans la course à la présidentielle il y a un mois, mais ses déclarations controversées constituent déjà l'essentiel de sa campagne.
Sur Twitter ou dans ses discours, il conspue ses adversaires, s'illustre par des affirmations erronées. Sélection d'un mois de campagne déjà bien rempli.
Lorsque Donald Trump ne s'en prend pas au président Obama, il n'hésite pas à s'en prendre allègrement à des membres de sa propre famille politique quand ces derniers expriment leur désaccord. Samedi, c'est le sénateur John McCain, candidat à l'élection de 2008, qui en a fait les frais pour avoir osé critiquer les propos de Donald Trump sur l'immigration. «Ce n'est pas un héros de guerre.
C'est un héros de guerre parce qu'il a été capturé», a ainsi affirmé l'homme d'affaires au sujet du sénateur McCain, ajoutant qu'il aimait «les gens qui n'ont pas été capturés». Une petite phrase qui a provoqué des remous aux Etats-Unis, où les anciens combattants font l'objet d'un grand respect. John McCain, pilote pendant la guerre du Vietnam, a été tenu captif pendant cinq ans et demi sous la torture, après que son avion a été touché par un missile.
Les adversaires de Donald Trump ont exprimé vivement leur désapprobation, certains rappelant par la même occasion que celui-ci avait réussi à éviter la guerre grâce à de nombreux sursis. L'Obamacare, qui incite les citoyens américains à obtenir une assurance santé auprès de compagnies régulées et subventionnées par l'Etat, a régulièrement subi le feu des critiques du Parti républicain.
Donald Trump exagère quelque peu les hausses, notamment lorsqu'il affirme qu'«il faut être renversé par un tracteur, littéralement, un tracteur, pour utiliser l'Obamacare, car les franchises sont si élevées qu'il est virtuellement inutile».
«Je serai le meilleur président pour l'emploi que Dieu ait jamais créé». En toute modestie.
Morgane Heuclin-Reffait et Camille Malnory (Libération)
Quel dieu pour quels croyants ?
Les trois peuples monothéistes avaient tous des textes sacrés qu'ils ont passé leur vie à commenter mais aussi à brandir. Ils n'ont jamais réussi à se mettre d'accord.
Une fois encore, on peut se demander si l'indéchiffrable démence avec laquelle l'histoire nous inflige son dernier caprice ne devrait pas condamner au silence. Cet islam — dont certains érudits découvrent «le déclin» au moment où il ne cesse d'exploser dans l'islamisme ! —, cette religion désormais si omniprésente et d'où viendraient soudain tous les maux.
Quand la barbarie devient si agressivement hermétique, où peut encore se nicher la raison ? Où siège ce qu'on appelle encore la civilisation ? (...) Mais parlons du terrorisme. Si Dieu est seul à décider le moment et la façon dont la violence est permise, alors il faut avoir une idée claire de ce qu'il dit, de ce qu'il veut, de ce qu'il enjoint, de ce qu'il impose. Il est supposé s'exprimer d'une manière irréfutablement claire, en tout cas pour tous les êtres qui ont foi en son existence. Tout ce qu'il préconise, prêche et décrète ne devrait pas pouvoir être discuté, du moins par ceux qui croient en lui, c'est-à-dire qui l'ont créé de toutes pièces.
Dans les colonnes de «L'Obs», nous avons depuis longtemps adjuré les plus hauts représentants des trois religions, qui réfèrent à des textes sacrés différents, de s'unir pour une fois afin de rédiger ensemble un seul texte. De quoi s'agit-il ? En voici le résumé : en principe Dieu ne veut que le bien, mais les hommes se sont arrangés pour donner un sens différent au mot «bien», et pour prêter à Dieu des préférences et divers peuples élus.
Depuis toujours, ces peuples se sont affrontés parce que le dieu de chacun n'était pas celui des autres, et qu'il faisait preuve de jalousie et d'une effroyable intransigeance.
Les trois peuples monothéistes avaient tous des textes sacrés qu'ils ont passé leur vie à commenter mais aussi à brandir. Ils n'ont jamais réussi à se mettre d'accord. Ni Moïse, ni Jésus, ni Mahomet ne parlent vraiment le même langage, mais c'est un fait que ce sont les musulmans qui sont désormais les plus divisés entre eux. Si l'on admet cette conception, même réductrice ou simpliste de l'histoire, il devrait être clair que les musulmans doivent commencer par se mettre d'accord, comme ont pu souvent réussi à le faire les juifs et les chrétiens. Ne croyez pas que j'aille trop vite en besogne et d'une manière trop simpliste.
Tant qu'il n'y aura pas une communauté musulmane rejoignant les autres communautés pour affirmer que seuls sont sacrés les textes qui condamnent la violence quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne, on ne voit pas quelle force pourrait s'opposer aux massacres qui enténèbrent une histoire qui est aussi bien la leur que la nôtre.
Jean Daniel (L'Obs)


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