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Un fléau nommé partis
Administration centrale et régionale
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 08 - 2015

Si la politique est un art, la gouvernance est un impératif. L'alliance gouvernementale au pouvoir gagnerait à le savoir et pour cause.
Depuis l'avènement des gouvernements de la Troïka en 2011, la haute administration tunisienne et l'administration régionale ont perdu de leur lustre. Certes, auparavant, ce n'était guère de la haute voltige. Mais à force d'administrer, on devient bon administrateur.
Les segmentations partisanes et les coteries politiques qui ont sévi dans l'administration, suite aux élections de 2011, ont enfanté des lézardes dans l'édifice somme toute bien huilé des ministères, des gouvernorats et des municipalités.
Aujourd'hui rebelote, les élections législatives de 2014 ont amené une nouvelle coalition gouvernementale. Mais, grimace de l'histoire, il arrive parfois qu'on règne sans gouverner ou qu'on gouverne sans régner
Aujourd'hui, les départements ministériels, les gouvernorats et les communes présentent de grandes lacunes. Certains ministères ont été octroyés à la tête du client, les partis de la majorité en l'occurrence. Idem des gouvernorats, des municipalités et des administrations régionales. Sur investissement politique, chapelles partisanes, bureaucratie galopante et laxisme administratif alourdissent la donne.
Quelques hauts responsables tel Saïd Aydi, ministre de la Santé, ont pris le taureau par les cornes. Ce technocrate de formation inspecte inopinément, contrôle assidûment, limoge à tour de bras. Il en fait trop ? Peut-être aux yeux de certains, mais les résultats sont déjà là. L'administration de la santé, à l'échelle régionale notamment, frémit, se remet en cause, se rénove.
Des marches orphelines que celles de Saïd Aydi dans le topo gouvernemental? Nullement. Neji Jaloul ministre de l'Education, et Najem Gharsalli à l'Intérieur en font autant.
Morale de l'histoire, un ministre monte au créneau au besoin. Une manière de monter au feu, en somme. Sans la liberté de bien contrôler, il n'est point de bon maintien de l'administration.
Deux conclusions s'imposent: l'équipe gouvernementale ne saurait fonctionner à deux vitesses, c'est évident, le staff de Habib Essid à deux tempos.
Le premier s'appelle diligence, le second s'intitule attentisme. Le chef du gouvernement gagnerait à le rappeler à ses sociétaires. Et à y parer au plus pressé.
Last but not least, la coalition gouvernementale doit s'empêcher de s'adonner à un repartage partisan des responsabilités notamment aux échelles régionale et locale. Des bruits courent dans la cité, Nida Tounès et le mouvement Enahdha seraient tentés de s'adjuger respectivement des parts non négligeables des nominations escomptées à brève échéance.
Plantez les mêmes ingrédients, vous aurez le même décor.
La neutralité de l'administration n'est pas un vain mot. Encore moins un simple slogan de campagne électorale. L'efficience de l'administration, la transparence des scrutins futurs en dépendent dans une très large mesure.
Une coalition gouvernementale avertie en vaut deux.


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