Les golfeurs tunisiens ont toujours besoin de participer à ce genre de compétition pour évoluer et progresser. Pour ceux qui ne le savent pas, les golfeurs ne chôment pas. Jeunes ou moins jeunes, ils n'ont point de répit. C'est évidemment fatigant, et ça peut même devenir infernal, notamment pour ceux qui ont passé une saison chargée, mais les engagements de tous bords ont toujours besoin d'être honorés. Dans la foulée, la Fédération Tunisienne de Golf change, aujourd'hui, de vocation. Elle se donne de nouvelles alternatives susceptibles de lui permettre de se faire représenter là où elle a vraiment besoin d'être présente. Il faut dire que cette nouvelle donne s'inspire profondément des nouvelles exigences d'une discipline qui a aujourd'hui les hommes et aussi l'ambition de viser haut et d'aller loin. Les golfeurs tunisiens qui prendraient part aux différentes échéances continentales et internationales devraient faire valoir leurs aptitudes, les exploiter à bon profit et s'adapter aux contingences. Il s'agit des joueurs et des joueuses sans lesquels le rayonnement du golf tunisien risque de se heurter à divers obstacles. Des champions avec lesquels tout devient aussi possible. Cela s'inscrit dans le droit fil des exigences de la nouvelle étape de ce sport, se devant, de ce fait, de garantir son cheminement et son rayonnement... Cette nouvelle étape répond aussi à l'impératif d'élaborer un plan de travail qui s'inscrit dans la durée et qui tient compte des échéances futures. Des échéances dans lesquelles les golfeurs seront aussi tenus par l'obligation de résultat. A court ou à long terme, ils auront toujours un statut à défendre. Une place à préserver. Ce ne sera pas certainement facile, mais le défi mérite d'être relevé. Les hommes, les femmes, mais aussi les moyens pour une pareille entreprise, sont bel et bien là. Qualité technique, plus rigueur, plus fierté du maillot. La recette peut faire mal. Ça ne sonne pas comme un cliché : mais il y a comme une culture de la gagne qui prend place au golf tunisien. Quel plaisir de voir les joueurs pousser, aller au bout de leurs intentions i Autant dire que cette discipline, constituée de joueurs à l'avenir prometteur, trace sa route avec l'ambition et le mental qu'on leur reconnaît. Dans le message qu'ils s'efforcent d'émettre, ils donnent l'impression de s'orienter vers de nouvelles tendances, de nouvelles prérogatives de nature à étoffer leur registre. Il faut dire que la progression du golf tunisien ne dépend pas seulement des résultats. Il y a toute une stratégie à développer et à embellir. La saison écoulée a été marquée par l'émergence de certains nouveaux joueurs qui se sont imposés là où ils étaient passés. Ils ont réussi à gagner au-delà de la concurrence, laissant entrevoir des dispositions prometteuses. On retiendra, à cet effet, le travail accompli par certains clubs qui ont constitué la bonne surprise d'une saison qui a pour une fois dérogé à la règle. Aujourd'hui, il est bon de savoir que la hiérarchie est sérieusement bousculée. Les prétendants n'ont plus les mêmes noms. La donne a forcément changé. Il n'en demeure pas moins qu'il y a de ces joueurs qui sont restés sur la même lancée, qui confirment d'une épreuve à l'autre et qui ne manquent pas à chaque fois de faire valoir leurs aptitudes à faire face aux différentes formes d'adversité. Ces joueurs ne ratent aucune occasion pour se distinguer, même dans les contextes difficiles. Ils ont prouvé, et ils continuent encore de le faire, qu'ils en ont les arguments et les moyens nécessaires pour résister à la concurrence. Mais le golf tunisien fait face depuis longtemps à des obligations financières le plus souvent insurmontables. L'absence de ressources complique davantage la situation. Il n'empêche qu'on a su évoluer et gagner du temps. Les différentes parties prenantes, joueurs, entraîneurs, fédération et clubs en sont conscients. Les obstacles les rendront encore plus forts. Ce qu'ils sont censés accomplir devrait leur montrer le chemin qui leur reste encore à faire. Finalement, et pour rejoindre la cour des grands, le golf tunisien aurait encore besoin d'une structure stable, d'un système clairement défini qui soit assumé par tous. Le tournoi «Hungarian Crown Juniors» qui a commencé le 24 août en Hongrie et qui se poursuivra jusqu'au 28 du même mois, constitue pour les joueurs tunisiens qui y prennent part, une belle opportunité pour se familiariser avec la compétition de haut niveau. Les joueurs les plus réguliers, mais aussi les plus en forme du moment ont été retenus pour ce tournoi. Il s'agit notamment de Aziz Ladhari, Mehdi Turki et Kenza Ladhari. Pour sa part, Samir Wallani a été désigné chef de délégation. On s'attend à une belle prestation de la part de nos golfeurs qui ont toujours besoin de prendre part à ce genre de compétition pour évoluer et s'épanouir.