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Obscurantisme ... et dénigrement
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 10 - 2015


Par H. HKIMA
Avant de jeter quelque lumière sur deux ouvrages discutables, permettez-moi, en exergue, de vous rapporter, ou rappeler simplement ce témoignage de l'illustre écrivain qu'était Lamartine; je cite :
«Telles furent la vie, la mission et la mort de Mohamed. Jamais homme ne se préposa volontairement ou involontairement un but plus sublime, puisque ce but était surhumain.
Saper les superstitions interposées entre la Divine création et les créateurs, rendre Dieu à l'homme et l'homme à Dieu, restaurer l'idée rationnelle et sainte de la Divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l'idolâtrie.
Jamais homme n'entreprit avec de si faibles moyens, une œuvre si démesurée, puisqu'il n'a eu, dans la conception et dans l'exécution d'un si grand dessein, d'autre instrument que lui-même et d'autres auxiliaires qu'une poignée de barbares dans un coin du désert.
Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mohamed?» Lamartine
Après ces propos sincères et d'une extrême éloquence de l'un des plus grands auteurs de la littérature française et universelle, après que bien d'autres éminentes personnalités, dans diverses disciplines, ont adopté l'islam, convaincues qu'il réalisait une parfaite symbiose d'humanisme et de paix de l'esprit et du cœur, est-il permis à notre pays, musulman à souhait, d'un islam modéré et tolérant, qui accepte l'Autre dans la mesure où il ne touche pas à l'honorabilité et au caractère sacré de notre livre saint, ni à l'envoyé de Dieu, le Prophète Mohamed, est-il donc permis, à ce pays, d'autoriser la diffusion et la vente d'ouvrages qui portent atteinte, même de manière déguisée et sournoise, à notre religion et notre Prophète? En effet, un mien ami, que je m'abstiens de nommer, pour ne pas froisser sa grande modestie, latiniste, francophone, anglophone, arabophone, de la race des universitaires d'antan et de surcroît un érudit coranique. C'est un passionné de livres et de lecture et un grand fouineur dans les librairies et jusqu'aux rayons livres des grandes surfaces. Par hasard, deux livres attirèrent son attention et pour cause! Ne concernaient-ils pas deux illustres épouses du Prophète : Aïcha et Khadija ! ne faisant aucune attention à l'auteur du nom de Marek Halter, un inconnu, il acquiert les deux ouvrages (une centaine de dinars) et, comme à son habitude, il ne tardera pas à les «éplucher», mais hélas, et c'est là que le bât blesse, ces «lectures» se sont faites aux dépens de ses propres convictions et croyances de bon musulman; elles charrient, à travers les pages, des interprétations et des scènes tendancieuses et blasphématoires, un sentiment de colère et de dégoût le saisit : s'est-il fait avoir en lisant ces livres infects?
Je le rassure, à quelque chose, malheur est bon ! Il a bien fait de lever le voile sur cette littérature insipide, vulgaire, venimeuse et de bas niveau, qui, complicités obligent, a pu s'infiltrer dans nos espaces livresques. Tel un sale voyeur, malintentionné et vicieux, le sieur Marek, fantasmes aidant, se permet de relater des relations intimes, sorties de son imaginaire malade, en se délectant de scènes scabreuses, dans lesquelles il implique, ô sacrilège, deux femmes auréolées de sainteté et de pureté, auxquelles les générations successives de musulmans, à travers le monde, vouent un profond respect, de par même leur proximité du Prophète et leurs qualités humaines. Jugez de ce qu'il écrit à la page 20, en attribuant à Aïcha ce portrait de Fatima, il lui fait dire : «Ce jour-là ma robe bleue et mes nouveaux bijoux m'intéressaient plus que les mauvaises manières de celle (il s'agit de Fatima) qu'on disait ma belle fille», plus grave encore à la page 37, il va jusqu'à faire dire à Aïcha ce qui suit «le plaisir me fit rouler sur ma couche, les baisers de Mohamed transformèrent la nuit en lumière, l'air pénétrait ma poitrine telle une langue de feu. Mon ventre n'était qu'une braise impatiente, de plus de flammes encore... J'entends les mots franchir ma bouche... Mon époux mon tant aimé... Le sang de ta femme a coulé, mon époux m'emporta aussi loin que mon désir le voulait, mon bonheur l'a poussé à me baiser à nouveau tout le corps» fin de citation. Voilà un exemple parmi bien d'autres des divagations du sieur Marek. De telles scandaleuses et viles descriptions frisant l'indécence, émaillent ces deux torchons de livres, d'un auteur contestable et contesté, respirant l'islamophobie et le sionisme, de par même ses propres relations, n'est-il pas l'un des confidents des sinistres BHL et Caroline Fourest? Par ses mensonges à propos de tout et de rien, il cherche à défrayer la chronique (il n'y a qu'à se référer à son sujet sur Facebook) pour bien saisir le machiavélisme de cet énergumène. Le semblant de sympathie qu'il prétend avoir pour les épouses du Prophète cache, en réalité, de pernicieuses idées qui entachent leur honorabilité. Peut-être ignorer-t-il qu'un bon musulman, tout autant qu'un juif non sioniste, voue un profond et vénérable respect à tous les envoyés de Dieu, qui ont précédé Mohamed, qu'il s'agisse d'Abraham ou de Jésus, à titre d'exemple. En conséquence, il ne se permettra jamais d'appréhender leurs vies intimes, comme s'ils étaient de simples mortels, mais le sioniste de Varsovie, portant casquette française, n'hésite pas à commettre de tels sacrilèges. Certes Mohamed — que la bénédiction de Dieu soit sur lui — est un être humain, comme tous les humains, mais il était auréolé du sacré et du divin, dès lors, l'approcher comme un simple humain ne peut conduire qu'au blasphème. Appréhender ses épouses comme des femelles amoureuses se délectant dans le plaisir et le vice, tient d'un irrespect total à ce qu'elles représentaient de valeurs humaines et spirituelles.
Le sieur Marek a beau s'afficher avec l'imam de Paris (de Sarkozy) avec M. Tarek Ben Ammar et bien d'autres «amis tunisiens et arabes» pour faire bonne figure, ses insipides ouvrages, par ailleurs interdits dans certains pays musulmans, auraient dû passer par le filtre censorial du ministère des Affaires culturelles avant d'accéder à notre marché du livre. Etait-ce une carence ou un oubli volontaire? Ou bien encore la persistance de «complicités» dans le secteur de notre culture?
Cet ignorant de l'islam, cet ignorant tout court, s'est octroyé la liberté de créer des faits imaginaires en enjambant les siècles, à la recherche de faits «croustillants qui vont de pair avec ses assertions et ses propres visées. En se présentant comme un mondialiste et un humaniste, il veut noyer le poisson et masquer son anti-islamisme, à l'instar de tous ces crétins, qui se prétendent défenseurs des droits de l'Homme, homme dont ils n'ont même pas la dignité! Lui est un charlatan et un illuminé doublé d'un obsédé sexuel (ses livres le prouvent amplement), déguisé en chercheur et historien. Pour parler ainsi de Aïcha et Khadija, mères de tous les musulmans, à quelles sources s'est-il abreuvé? Son scabreux dessein semble échapper à certains, prêts à se vendre au diable pour assouvir leurs ambitions. Quoi qu'il en soit, sieur Halter, l'islam, le Prophète Mohamed et ses honorables épouses voguent bien haut au-dessus de votre petite cervelle, d'un mortel désaxé et arriviste. Votre tentative d'entacher l'islam a lamentablement échoué, comme beaucoup d'autres (S. Roshdi) qui l'avaient précédée. Je vous invite, donc, vous et vos semblables à bien méditer ces paroles; «Celui qui ne se respecte pas lui-même, ne peut respecter les autres». Ingurgitez, même à contrecœur, le témoignage de Lamartine et ne vous mêlez plus de choses qui vous dépassent.
Allez faire commerce de votre littérature auprès de ceux et celles qui, comme vous, sont atteints d'une islamophobie inguérissable, cela vaut aussi pour ceux et celles que le nationalisme arabe dérange. Notre islam, celui de notre Prophète et ses épouses, celui de ses illustres compagnons, tels que Omar El Khatab, dont vous aviez eu l'outrecuidance de minimiser le grand savoir et la sagesse. Bon gré mal gré, calmement, humainement, de manière conscience et réfléchie, l'islam fait son petit bon homme de chemin, pour que triomphent le dialogue et la compréhension entre les peuples et la paix dans le monde, que d'Allah jaillisse la lumière pour éclairer le monde et aveugler toutes les forces obscurantistes.


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