L'accueil, cet après-midi, de Ben Guerdane pourrait se révéler l'occasion rêvée de faire démarrer le compteur-points Ce n'est pas encore un quitte ou double, mais la lanterne rouge gafsienne n'a pas le choix en accueillant tout à l'heure le néopromu de Ben Guerdane. Après cinq journées, elle n'a pas toujours engrangé le moindre point. Dos au mur, il sera assurément bien temps. «Ne nous cachons pas la face, la situation est critique, voire alarmante, admet l'entraîneur Khaled Ben Yahia. Mais il ne faut pas pour autant paniquer. Au contraire, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est communiquer au groupe la sérénité. Les joueurs doivent en retour assumer entièrement leurs responsabilités et ne pas se dérober derrière les alibis. Au fond, le public n'est pas dupe. Il sait distinguer les joueurs sereins, lucides et qui font l'effort pour se révolter de ceux qui sont passifs, nonchalants et qui se contentent de marquer leur présence. Je me rappelle un match contre le Stade Tunisien où nous étions menés à la mi-temps (3-0). J'étais alors joueur de l'Espérance. A la reprise, nous étions revenus à 2-3 et passés tout près de l'égalisation. A notre sortie du terrain, nos supporters nous ont applaudis à tout rompre malgré la défaite. Non, on ne trompe pas le public», assure le coach «vert et jaune». «Tranquillité, sérénité et persévérance doivent être nos armes devant l'USBG, ajoute-t-il. Certes, nous allons trouver des difficultés techniques et tactiques. En championnat de Tunisie, aucun match n'est facile. Mais, à bien y réfléchir, il y a moyen de sauver la baraque. Il y a de la qualité. Dans 80% des postes, les joueurs dont je dispose peuvent tenir la route. Nous devons toutefois améliorer notre animation défensive», analyse-t-il. Deux absences dans les rangs d'El Gaouafel contre l'USBG : le latéral droit Ayoub Tlili qui continue de purger ses quatre matches de suspension, et l'attaquant Azer Ghali, expulsé dans le derby perdu face à l'ESM.