«Les clubs sportifs tunisiens ont été dans l'obligation de se professionnaliser, dans la mesure où les attentes et les niveaux de satisfaction escomptés de leur environnement ont évolué. Ainsi, à un certain niveau de développement atteint, les clubs ont la nécessité et même, dans certains cas, l'obligation législative de modifier leur structure pour la gestion du secteur professionnel. L'association sportive de base devient alors une véritable société anonyme. Il est à souligner que le ministère a déjà préparé un projet pour la création de sociétés sportives avec, bien sûr, des critères bien établis. Il y aura donc des sociétés anonymes et des sociétés SARL pour gérer la gestion des clubs en partenariat avec des sociétés. La recherche perpétuelle de performance sportive, parmi d'autres facteurs, a entraîné cependant le professionnalisme, amenant cette fois les clubs sportifs à une prise de conscience de l'importance d'une révision de leurs méthodes de gestion. Les clubs et les sociétés peuvent coexister pour la bonne gestion sportive et matérielle. Ce projet consolidera la transparence de la gestion des clubs-sociétés. Notre projet va consolider les structures des clubs en ayant des investisseurs et non des donneurs, ce qui amènera les clubs à ne plus avoir de problèmes de budget. Des clubs comme l'EST, le CA, le CSS, l'ESS et même l'ES Métlaoui sont pour ce projet d'équipreneuriat. Le projet est à l'étude et il sera prêt à la fin de l'année. La performance sportive est recherchée, ce qui implique un investissement plus important en termes sportifs, financiers ou de temps. Le club sportif professionnel doit parallèlement faire évoluer la professionnalisation des acteurs sportifs des structures professionnelles et d'encadrement Lorsque les deux structures marquent une divergence dans leur évolution, la survie du club n'est pas garantie. Dans ces conditions, le choix de la création d'une société constitue un vrai pari économique».