Des usagers attendent d'être reliés au réseau de la Transtu, à l'instar des zones entourant la capitale. Les bonnes nouvelles à la Transtu sont rares. Mais elles sont toujours les bienvenues. Les dernières créations de lignes ont été saluées par les usagers qui demandent encore plus d'attention et d'écoute de la part de cet opérateur de transport. Car d'autres dessertes méritent, aussi, d'être créées. Le 9 novembre dernier, deux nouvelles lignes avaient été lancées dans la zone nord-ouest de la capitale. Il s'agit des lignes 95 et 96. Cette mesure a été accompagnée d'une légère modification de la ligne 58. Ces deux nouvelles lignes assurent la liaison entre la cité Ibn El Walid et la station de rabattement du métro Slimane-Kahia (ligne 95) et entre El Gobaâ et la station de correspondance Kheireddine. Une autre annonce qui n'a pas manqué de réjouir les habitants de Bellevue. C'est le rétablissement, à partir du 30 novembre dernier, de la ligne 29. Celle-ci a connu de nombreuses mesures de suppression et de rétablissement. Assurant la desserte à partir de la station Barcelone, cette ligne est devenue très irrégulière avant d'être retirée de la circulation. Cette fois, les usagers espèrent garder une bonne fois pour toutes cette desserte. D'autres clients de la Transtu attendent d'être servis soit par la création d'autres nouvelles lignes, soit par l'extension de certaines lignes déjà opérationnelles. Dans l'attente de la nouvelle configuration que pourrait donner l'avènement du réseau ferré rapide (RFR) qui a ses extensions aussi bien vers la banlieue nord (Bhar Lazrag) que nord-ouest avec le lancement de la première ligne D, la Transtu est appelée à diversifier ses offres pour satisfaire une demande toujours en hausse. Les zones urbaines poussent comme des champignons autour de la capitale, mais le suivi en moyen de transport n'est pas très souvent assuré. C'est, justement, le cas du CUN (Centre urbain nord) ou des Jardins de Carthage et d'autres zones où des villes entières ont vu le jour. La société en question doit penser sérieusement à réserver le matériel et le personnel nécessaires pour créer ces liaisons. Entre le CUN et la Capitale, il serait possible de dévier certaines lignes en exploitation (5, 6, 35, etc.). Pour les Jardins de Carthage, on pourrait penser à des dérivés de la ligne 20 qui relie la station Thameur (Le Passage) à La Marsa, Carthage ou Gammarth. Cet axe a connu une amélioration de l'infrastructure routière et la société ne peut plus prétexter l'état des routes. A l'intérieur de la zone «les Jardins de Carthage» tout est prêt. L'aménagement est total. Les habitations sont occupées et des commerces ainsi que des administrations commencent à s'y s'implanter. Ceci sans parler des anciens habitants de cette zone qui s'est transformée en une vraie ville.