Des/Confinés est un nouveau concept virtuel créé par l'Institut français de Tunisie et assuré par la chroniqueuse Maya Ksouri. L'émission a été lancée durant la période du confinement général et s'est arrêtée au mois de juillet. Lors de cette émission en ligne, Maya Ksouri recevait des personnalités francophones des deux rives de la Méditerranée à l'instar de Hamadi Redissi, Raouf Ben Amor et Nathalie Garçon. Vu son succès médiatique, l'émission est revenue en octobre pour continuer l'aventure d'autant plus que la crise sanitaire contraint toujours les gens de la culture à travailler virtuellement. La saison 2 de la série d'entretiens virtuels Des/Confinés a, donc, commencé en ce mois d'octobre. Cette fois-ci, Maya a choisi une chanteuse tunisienne, productrice de musique et auteure-compositrice installée à New-York, Emel Mathlouthi . Cette dernière est revenue sur son parcours, ses rêves, son enfance, ses découvertes, ses inspirations et même sa méfiance. Maya opte cette citation de Emel pour mieux la cerner. Lors de cet entretien, la chanteuse raconte comment elle a découvert sa passion pour la danse et le chant, et ce, depuis son jeune âge. Elle aspirait à un monde moderne et passionnant. Pendant son adolescence, elle s'est tournée vers la musique et le théâtre mais le chant reste son domaine de prédilection. Emel avouait l'importance de la musique qui lui avait accordé une identité et motivée pour aller de l'avant. Sans même avoir une étude académique dans le domaine musical, Emel s'est laissée guider par son enthousiasme exceptionnel pour l'art, en général, et la musique, en particulier, où elle s'est éloignée des métiers et des études traditionnels pour suivre seulement son intuition passionnée. «Kelmti Horra», chantée par Emel Mathlouthi initialement en 2006, s'est répandue essentiellement après la Révolution du Jasmin. C'était là le point de départ de la musicienne vers un nouvel itinéraire qui la mènera au succès. À travers cette chanson, Emel avait eu la chance de participer à un événement international où la Tunisie a remporté le Prix Nobel de la paix le 9 octobre de l'année 2015. Son parcours plein d'aventures, de découvertes mondiales et de succès est en évolution. La jeune rêveuse transgresse les notions traditionnelles. Bon vent ! Mi. AYARI