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Edition en ligne du Festival Ciné-Palestine : Cinématographies palestiniennes
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 11 - 2020

Une programmation qui vaut le clic entre courts et longs métrages alliant fictions, animations et autres documentaires.
Créé en 2015, le Festival Ciné-Palestine (FCP) se tient chaque année dans plusieurs lieux en Île-de-France. Dépassant les restrictions imposées par les frontières, la manifestation offre aux artistes palestiniens la possibilité de rencontrer leur public et de créer un espace de discussions, de rencontres et de débats autour du cinéma palestinien. Entre Rétrospectives, focus, avant-premières, un concours de courts métrages lancé en 2017, la soirée en plein air et son parcours pédagogique initié en 2019, le FCP propose, aussi, un espace de rencontres et d'opportunités pour les jeunes réalisateurs palestiniens avec l'idée de contribuer au développement des synergies entre professionnels de l'industrie du cinéma et artistes palestiniens.
Covid-19 oblige, cette année et à l'instar de nombreuses autres manifestations dans le monde, le FCP propose une édition online avec des projections gratuites et accessibles à tous sur son site depuis le 10 novembre et jusqu'au 15 du même mois.
Voilà de quoi bien accompagner nos soirées confinées, l'occasion de découvrir d'autres esthétiques et d'autres cinématographies. Une programmation qui vaut le clic entre courts et longs métrages alliant fictions, animations et autres documentaires.
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Les films du concours de courts métrages ont été mis en ligne depuis le 10 novembre et sont accessibles sur le site Médiapart sur le lien: https://blogs.mediapart.fr/festival-cine-palestine/blog/091120/le-festival-cine-palestine-edition-confinee-cest-parti?fbclid=IwAR1X9J0mPO7uNLgIRhRrFIXx2rLpfVGbNAFNad9oFcwDaNj8nH0qEZsq77I.
Le programme tient à encourager la génération émergente et refléter la diversité des œuvres reçues, entre documentaires, fictions et animations, réalisés par des Palestinien.(ne.s) de l'exil, de Gaza ou de Cisjordanie.
Une très bonne sélection que l'on a pu découvrir avec un grand plaisir et qui propose une variété d'écritures et d'approches cinématographiques :
Le documentaire «Son of the streets» de Mohammed Almughanni (Liban – 2020 – 33 mn), un réalisateur et scénariste palestinien né à Gaza en 1994, se penche sur le cas de Khodhor, un jeune Palestinien de 14 ans, né dans le camp de réfugiés Chatila au Liban et qui n'arrive pas à obtenir une carte d'identité prouvant son existence. Le jeune garçon vit avec sa vieille belle-mère paumée, on comprendra qu'il est le fruit d'un viol commis par son défunt mari sur une jeune Palestinienne de 14 ans morte deux mois après son accouchement…
Khodhor est déscolarisé et passe ses journées dans les rues ou chez le coiffeur du quartier. Ses deux grandes demi-sœurs se démènent pour régulariser sa situation …
Le nombre de réfugiés palestiniens au Liban sans identité est un sujet à controverse, mais il est estimé entre 3.000 et 16.000.
«Him and I », une fiction de 13 minutes réalisée en 2018 par Ibrahim Handal, un cinéaste palestinien diplômé en production cinématographique de l'Université de Dar Al-Kalima à Bethléem.
Le film nous parle de solitude et de monotonie, de notre manière de les appréhender. L'héroïne de son film a appris à les faire taire en s'inventant une vie de couple. Entre son boulot et la fadeur de son intérieur sombre et froid, la femme plonge dans un monde imaginaire qu'elle a créé pour tolérer son destin.
Coup de cœur pour «The Bomb» de Dima Hamdan, une journaliste et réalisatrice qui s'inspire des histoires qu'elle a couvertes pour ses films. Réalisée en 2019 en Allamagne, cette fiction de 21 minutes parle du déracinement et de ses séquelles. Wassim et sa mère ne s'entendent plus depuis un moment. Lorsque la police leur demande d'évacuer leur maison à Berlin pour extraire une bombe de la Seconde Guerre mondiale, des sentiments de colère et de douleur remontent à la surface. La mère s'obstine à ne pas quitter sa maison, le fils d'abord paumé finit petit à petit par comprendre son geste.
On parle aussi d'exil dans la fiction « J for Jihad » (Royaume-Uni – 2019 – 13 mn ) de Amer Jamhour, un réalisateur et animateur palestinien basé à Londres. Jihad est un jeune immigrant qui vit à Londres et doit régulariser sa situation mais ses traumatismes qu'il n'a pas su dépasser l'empêchent d'avancer professionnellement et personnellement. Entre désarroi amoureux, dépendance médicamenteuse et ses souvenirs encore vifs liés à la guerre, le jeune homme tente de ne pas se faire bouffer par ses démons intérieurs.
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Le dernier film intitulé «Freedom is mine» est une animation de 3 minutes signée par Mahmoud Salameh, un dessinateur, illustrateur et animateur palestinien né à Yarmouk à Damas et résidant actuellement en Australie. Une belle allégorie sur la liberté et l'abolition des frontières.
D'autres films sont à découvrir sur le site du festival (https://www.festivalpalestine.paris/films) à l'instar des documentaires : « Tiny souls » (2019 – 85 mn ) de la réalisatrice jordanienne Dina Nasser, l'excellent «Letter to a friend» d'Emily Jacir Palestine ( 2019 – 43 mn ), « Song on a narrow path » de Akram Safadi (2000 – 60 mn) et « Ibrahim : A date to define » de Lina Al Abed (2019 – 75 mn ), un documentaire d'investigation intime qui dessine le portrait d'un homme disparu, à travers les lieux qu'il a parcourus, les visages qu'il a connus et les pensées qui ont façonné son monde. Ibrahim était un agent secret du Groupe Abu Nidal, faction militante palestinienne, qui s'opposait aux tentatives de l'OLP d'adopter des solutions plus pacifiques au conflit avec Israël.


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