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À Dubaï, la concurrence était rude !
Entretien avec Farès Nanaa
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 12 - 2015

Le film les frontières du ciel de Farès Nanaa vient d'obtenir le prix de la meilleure interprétation masculine au Festival international du film de Dubaï et continue à être à l'affiche sur nos écrans. Nous avons eu cet entretien avec le réalisateur.
C'est le festival de Dubaï qui récompense le film finalement...
Je suis très content de cette récompense qui revient à l'acteur Lotfi Abdelli. C'est une récompense qui m'aurait fait plaisir si elle avait eu lieu pendant les JCC... Cela aurait permis au film de ne pas être complètement écarté ! Pour moi, c'était une surprise puisque la concurrence était rude, surtout de l'art des Egyptiens et le nombre de prix était réduit. Cela dit, j'estime que c'est aussi une récompense pour mon travail et pour le film en général, puisque Lotfi Abdelli étant le principal porteur de cette œuvre, le récompenser c'est aussi récompenser tout le film et en particulier le travail que j'ai effectué avec lui. C ‘est aussi un prix qui récompense Lotfi Abdelli, l'acteur de cinéma et pas celui du «One Man show». L'autre point à relever est aussi l'accueil très favorable au public pour le film à Dubaï puisque les deux séances de sa diffusion ont eu lieu à guichets fermés.
Les frontières du ciel est une œuvre qui a ramené le public vers les salles en Tunisie, on parle de 50.000 entrées en trois semaines d'exploitation...
Je suis vraiment ravi du fait que le public retrouve le chemin des salles obscures. D'autre part, ce n'est pas tout à fait une surprise pour moi puisque dès le début et en accord avec mon producteur Habib Attia, nous avons voulu faire un film généreux avec le public. Généralement, les professionnels font des films pour les festivals, mais là c'est un film vraiment pensé pour le public... Maintenant, il faut avouer que je ne m'attendais pas vraiment à ce chiffre...
Comment avez-vous trouvé la recette entre le film d'auteur et le film commercial ?
Il y a une histoire que j'ai voulu raconter de l'intérieur des personnages. Des personnages sur lesquels j'ai beaucoup travaillé. D'autre part, je n'ai pas voulu exagérer dans les symboliques et faire dans les 3e et 4e degrés. Cela ne veut pas dire que le film est au premier degré, mais j'ai voulu que le spectateur s'identifie aux personnages. J'ai donc travaillé sur une histoire «simple» que j'ai traitée autrement. C'est le côté traitement qui est très personnel, ce qui inscrit le film dans le cinéma d'auteur.
Dans ce film, vous réglez aussi la question avec l'image du père...
Oui, et sur plusieurs générations ! On meurt pour renaître autrement ! Et là, il y a certainement l'image du père puisque le personnage ne s'en sort qu'en faisant son deuil après la mort du père. Il y a aussi le voyage initiatique et c'est très important pour moi de parler de ce retour aux sources qui peut nous être que bénéfique.
Comment avez-vous réussi à filmer vos personnages de l'intérieur ?
J'ai tout simplement réussi à passer ce que je ressens aux comédiens, il n'y a pas de recette magique. On peut écrire un très beau scénario, mais si les comédiens ne passent pas ce que le texte véhicule sur le plan émotionnel, cela ne sert à rien. Cela au niveau de la direction. Au niveau du tournage, c'est le travail qu'on a effectué avec le directeur photo Sofiène El Fani qui a donné du sens à cette proximité avec les personnages. Au niveau du dialogue, on a essayé de ne pas tomber dans la facilité afin que les émotions passent sans qu'elles soient soulignées par les mots.
Est-ce que vous allez continuer dans le genre parce que c'est une recette qui a marché ?
J'ai toujours traité des histoires de couples ! Mon court métrage «casting pour un mariage» en est le parfait exemple. C'était dans la comédie ou la satirique, cela dépendait des histoires. Sincèrement, je ne pense pas au genre avant d'écrire l'histoire, en fait, c'est l'histoire qui me dicte le genre.


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