France : nouvel examen civique obligatoire pour tous les étrangers dès 2026    Pourquoi se marier entre 25 et 30 ans favorise la fertilité?    Football : la FTF reçoit le soutien de la FIFA pour ses projets clés 2025-2026    ESET Research analyse les cybermenaces du second semestre 2025, l'IA se place au cœur des attaques    France : Rachida Dati visée par une enquête pour corruption    Etats-Unis : Les « visas diversité » suspendus après la fusillade de Brown    Météo en Tunisie : pluies attendues sur plusieurs régions    Vient de paraître : Anouar Moalla en « Témoin libre d'une époque » (Album photos)    Rappel : nouveautés de la taxe de circulation 2026    Programme télévisé des matchs du vendredi    Service Client de l'Année 2026 : Wafacash Tunisie confirme son engagement client    Elyes Ghariani - Le Style Trump: Quand l'unilatéralisme redéfinit le monde    Crise de la CNAM : les professionnels de santé lancent l'alerte sur un risque d'effondrement    UBCI à la première édition de «Le Bridge 25» organisée par la CCITF: un engagement fort pour l'innovation    Le Ministère du Transport met en place des mesures pour les vacances d'hiver    Finalissima à Lusail : l'Argentine défie l'Espagne le 27 mars au Qatar    Les Etats-Unis remettent à la Tunisie des équipements de sécurité d'une valeur de 1,4 million de dollars    Trois startups tunisiennes parmi les finalistes du programme Qualcomm «Make in Africa» 2025    Pluxee Tunisie brille pour ses services aux automobilistes et ses cartes carburant    Météo en Tunisie : brumes locales denses le matin, chutes de pluies éparses    Abdelaziz Kacem: "Les Arabes ne méritent pas leur langue"    Fiscalité: Des propositions concrètes de l'ITES qui changent la donne    Fête de la Révolution : la Tunisie se souvient, 15 ans après    Abdellatif Khemakhem: L'universitaire éclectique    Leila Derbel Ben Hamed, une source de fierté nationale!    Habib Touhami: Au temps glorieux de "Sawt el Arab" et du panarabisme    La Beauté du fragile: pour une philosophie silencieuse de l'instant    Mort de Peter Greene : L'acteur des rôles cultes nous quitte à 60 ans    Slaheddine Belaïd: Requiem pour la défunte UMA    La loi de finances 2026 officiellement publiée au Journal Officiel    L'appel du Sud : le voyage gourmand de Malek Labidi dans La Table du Sud    Programme JCC 2025 : salles et horaires des films et où acheter les billets de la 36ème session des JCC    Arnaques en ligne en Afrique : une menace en pleine expansion    Hommage à Amor Toumi: une vie dédiée à la pharmacie, à la santé publique et à l'action internationale    Météo en Tunisie : temps brumeux, pluies éparses la nuit    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    Titre    Tunisie 2027 : Capitale arabe du tourisme et vitrine du patrimoine    Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    JCC 2025, la Palestine au coeur des journées cinématographiques de Carthage : jury, hommages et engagements    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    La sélection tunisienne féminine de handball marque l'histoire : 1ère qualification au tour principal Mondial 2025    Des élections au Comité olympique tunisien    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Vendeurs à la sauvette à Tunis : Une scène pitoyable vécue au quotidien
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 12 - 2020

Les vendeurs à la sauvette trouvent beaucoup de mal à gagner leur vie vu le contrôle serré effectué par la police municipale qui effectue, de temps à autre, des rondes de contrôle en confisquant les marchandises exposées à la vente.
Depuis les années soixante-dix jusqu'à nos jours, les vendeurs à la sauvette pullulent dans les artères commerciales de la capitale et, particulièrement, à la rue Charles-de-Gaulle et les artères environnantes qui sont devenues des espaces de fripe. Et chaque jour, c'est un jeu de cache-cache entre la police municipale et ces vendeurs qui n'ont pour étal qu'un simple paquet en carton où sont exposés des articles divers, comme les accessoires électroniques pour téléphone portable et smartphone, des ustensiles de cuisine, des articles vestimentaires pour sport et autres. Il faut dire que plusieurs citoyens préfèrent acheter chez ces vendeurs plutôt que chez les boutiques, et ce, car les articles ou produits proposés à la vente sont moins chers. Pour fuir les agents de police, les vendeurs se mettent à quatre pour transporter la marchandise destinée à la vente et la cacher dans le plus proche immeuble qui se trouve aux alentours.
Chaque jour, une scène désagréable à voir dans ces artères commerciales quand les agents de police poursuivent ces vendeurs pour leur confisquer leurs biens. Etant une ville touristique, Tunis mérite une image meilleure que celle que nous voyons actuellement. Une solution urgente devrait être trouvée pour ces vendeurs et leur permettre de gagner leur vie sans porter atteinte à l'aspect esthétique de la ville. Par le passé, on a proposé à ces vendeurs de se regrouper dans un espace loin de la capitale, mais cette proposition ne semble pas avoir trouvé un bon écho, vu que l'espace proposé n'est pas assez fréquenté par les citoyens.
Une pollution dans toutes les rues
Les vendeurs ambulants préfèrent plutôt un espace comme celui qui se trouve à l'avenue de Carthage à Tunis, l'ancienne Société tunisienne de diffusion, situé au cœur de la capitale, et permet d'attirer de nombreux consommateurs à la recherche de produits venus d'ailleurs à prix abordables. En attendant, les vendeurs continuent à s'approprier une partie du trottoir destiné, en principe, aux piétons. Les produits vendus sont parfois de source inconnue, mais entrent en Tunisie par la contrebande, active aux frontières avec la Libye notamment. Ces produits commercialisés sont souvent fabriqués dans certains pays asiatiques qui ne respectent pas les normes de qualité et de sécurité en vigueur ni les droits des travailleurs, ne s'empêchant pas d'employer des jeunes en âge scolaire ou secondaire.
Toutes ces considérations n'intéressent par les consommateurs qui cherchent, en premier lieu, des articles à prix réduits, compte tenu de leur pouvoir d'achat et leur budget limité. Après leur départ, ces vendeurs à la sauvette laissent derrière eux un tas de déchets, dont des emballages en plastique, des sachets noirs et gobelets…
C'est vraiment triste à voir. Il faut attendre le passage des éboueurs pour enlever ces détritus qui jonchent les trottoirs et les chaussées de la ville. Les vendeurs choisissent les coins où le passage des piétons est fréquent, comme aux environs des grandes surfaces, les marchés et même près des établissements scolaires où les élèves et leurs parents se regroupent et constituent des clients potentiels. Les vendeurs eux-mêmes sont des enfants qui devraient être à l'école. Mais la pauvreté de leurs familles les oblige à s'adonner au commerce illégal. De plus, leurs produits sont parfois confisqués par la police, ce qui leur cause une perte sèche.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.