Le colonel Boubaker Ben Kraïem (BBK) a publié dans votre journal du 28/01/2015 un texte sur des informations élogieuses sur ses prétendues réussites militaires et sur le plan d'homme d'Etat en dirigeant un Conseil des ministres restreint (Déf., Int., Fin.) ! Au cours de son commandement du secteur du Sahara, bien qu'il l'ait présenté difficile et vaste, c'est son comportement, il en est responsable. Il a cité un message du chef d'état-major le 17/01/1980, l'informant d'abord que «ça canarde à Gafsa», dont le corps militaire est son voisin. Ce qui signifie un soulèvement militaire et ce qui doit le rendre responsable de la sécurité du président du côté de la route Kébili-Tozeur qui mène sur son lieu de séjour. Donc la garnison de Gafsa ne l'intéresse pas. Il a certainement cité ce message pour faire croire à... qu'il est en mesure de s'intéresser et d'écrire sur son voisin de la garnison de Gafsa, en entendant mon chef direct, à partir de juin 1979. Je l'ai remplacé après un très long séjour, mais resté sous son autorité sur le plan des opérations, mais il me regarde avec un mauvais œil à chaque décision administrative touchant parfois ses «hommes». Il m'a sans cesse causé beaucoup d'ennuis. Il est devenu parfois rancunier et m'a même présenté devant le juge d'instruction pour m'attribuer les fautes qu'il a commises. Le colonel BBK a donc fait siennes ce que le chef désire communiquer contre moi après les événements, des informations d'un homme malintentionné qu'il n'a même pas authentifiées au cours des 30 années écoulées. Il a gardé le silence sur les causes de la défection de la défense de la garnison, et m'a tenu responsable des malheurs causés au corps en me citant tout simplement le chef de ce corps, information interprétée de fuite ou d'absence sur le terrain comme le lieutenant Yakoubi, un «homme» de mon chef qui s'est conduit, d'après ses termes, en héros en défendant la caserne de la ville bien qu'il soit sans fonction... Il a cité qu'il a sauté le mur de son logement pour passer au poste de garde et libérer les armes. Ces informations sont dénuées de toute vérité. Il a plutôt utilisé une porte d'accès. Quant aux armes, elles ont été libérées par le chef de poste avec des clés et distribuées sur mon ordre à deux sous-officiers, les premiers arrivés, que j'ai désignés, à une reconnaissance et une poursuite des terroristes. L'un est nommé «Glinza», cousin de l'époux de ma cousine. C'est le vide créé dans les garnisons en détachant ses éléments essentiels de sa protection, section d'intervention rapide et garde habituelle, à une unité du Sud-Est...qui a permis aux terroristes, nos propres citoyens, de se permettre des activités contre les sentinelles très exposées...et les jeunes soldats en formation. Le col. BBK a fait des communications à la presse tellement vagues sur mon absence sur le terrain en face des terroristes, qui ont été interprétées de fuite sur Facebook ces derniers temps et parmi les officiers qui ont cherché la vérité. Elles ont porté atteinte à mon honneur d'officier supérieur et mon identité. C'est aussi un délit à la presse. Il est donc passible devant la justice, s'il ne répare pas cette faute par la presse. Monsieur le président directeur, je tiens à votre journal un ensemble d'informations en tant que chef de corps, l'honnête témoin dans une feuille jointe.