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Un message de paix
Galerie Saladin — exposition de Nabil Dridi : «La cité rêvée 2»
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 01 - 2016

Tel un architecte, l'artiste dessine des formes presque géométriques. Le pinceau alerte, il a une préférence pour la précision qui reste notamment bercée par les effluves de son imaginaire.
Etouffé par la nostalgie, le pinceau de Nabil Dridi éclate en petits souvenirs d'une Tunisie ancrée dans son cœur. En effet le peintre vit en France où il expose ses œuvres. Il a le mal de son pays, ses traditions et ses habitations traditionnelles. Tel un architecte, l'artiste dessine des formes presque géométriques. Le pinceau alerte, il a une préférence pour la précision qui reste notamment bercée par les effluves de son imaginaire. Maisons en voûtes, et habitations anciennes hantent toutes ses toiles. Des couleurs chatoyantes bleu, jaune, rouge sont balayées par d'autres couleurs plus chaudes et cette course haletante s'arrête net au fond du blanc. Un blanc symbole de paix. Une colombe survole les œuvres de notre peintre. Il illustre côte à côte toutes les religions. Il prône la tolérance et l'acceptation de l'autre dans sa différence.
Le blanc confère aux œuvres de Nabil Dridi une belle luminosité. Sa plume obéit à un jeu où se superposent des formes obéissant à un élan onirique... Chaque œuvre est rehaussée par un cercle qui dégage des couleurs sobres et en contraste avec le reste de la toile. Son pinceau tourne en rond pour échouer toujours dans la belle architecture traditionnelle bien de chez nous. Elle est à la base de son travail et autour d'elle sa plume s'évade. Un toréador se bat contre un taureau et sème le rouge sang. Sa force prémunit un village typique et borde l'ancienne ville. Notre artiste manie le figuratif et l'abstrait, un abstrait presque réaliste, avec une aisance déconcertante. Il va même jusqu'à peindre le péché originel. Eve et Adam, croyance de toutes les religions. Une femme, un dos aux courbes sensuelles. Un nu pudique tatoué de différentes maisons anciennes. Son pinceau devient séducteur et aguichant. Puis il se balade à travers les quatre saisons, changement de couleur, changement de gestuelle, l'action est plus rythmée et les cercles dominent les œuvres tantôt bleues, tantôt jaunes ou imprégnées de couleurs chaudes. Nabil Dridi se laisse guider par ses rêves. C'est un architecte au pinceau mûr qui connaît son chemain pour l'avoir souvent emprunté. Il célèbre la Tunisie, terre d'accueil, terre de paix où les religions cohabitent sans heurts. Le pinceau de notre peintre est imprégné de son amour pour sa patrie. Il met en exergue sa beauté et sa finesse à travers une gestuelle des plus précises. Aucune hésitation, aucun état d'âme, la paix est sa demeure, elle alimente ses œuvres. Les maisons sont là. Elles rehaussent ses œuvres, ce sont ses signatures, son emblème, ses racines qu'il met en avant. Certains pourraient sentir une froideur en parcourant ses œuvres. Mais les couleurs sont là pour réchauffer le regard et lui insuffler le désir de se perdre dans les ruelles d'un village typique et typé pour renouer avec le vieux Tunis. Une Tunisie profonde dont Nabil Dridi a saisi l'âme.


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