Même si la marque à la pomme a d'autres produits emblématiques, comme l'ordinateur Mac, la tablette iPad ou la montre connectée Apple Watch, l'iPhone reste le produit vedette... Apple a confirmé mardi que les ventes de son produit vedette, l'iPhone, devraient reculer ce trimestre, ce qui constituerait une première depuis son lancement en 2007, après une croissance déjà presque au point mort sur les trois mois achevés fin décembre. «Nous pensons que les unités d'iPhone vont reculer sur le trimestre», a reconnu le directeur général, Tim Cook, mardi lors d'une téléconférence avec des analystes où il présentait les résultats enregistrés durant le trimestre des fêtes, qui correspond au premier trimestre de l'exercice décalé du groupe américain. Sur ces trois mois achevés fin décembre, la croissance des ventes de l'iPhone est déjà la plus faible jamais enregistrée: Apple a certes battu un niveau record trimestriel en écoulant 74,8 millions d'unités, mais c'est à peine davantage que les 74,5 millions enregistrés un an plus tôt. Même si la marque à la pomme a d'autres produits emblématiques comme l'ordinateur Mac, la tablette iPad ou depuis plus récemment la montre connectée Apple Watch, l'iPhone reste le produit vedette et la première source de revenus et de bénéfices du groupe. L'évolution des ventes du smartphone est donc suivie de très près, et les analystes anticipaient avec de plus en plus d'insistance un possible recul vu l'environnement macroéconomique difficile et le ralentissement général de la croissance sur le marché mondial des smartphones. Apple a assuré mardi que le trimestre en cours s'annonçait comme celui où les comparaisons sur un an lui seraient les plus défavorables. Outre les ventes de l'iPhone, son chiffre d'affaires devrait aussi reculer. Le groupe table sur 50 à 53 milliards de dollars. C'est inférieur aux 55,6 milliards qu'attendaient jusqu'ici en moyenne les analystes, et cela représenterait un net recul comparé aux 58 milliards de dollars comptabilisés un an plus tôt. Sur la période octobre-décembre, le chiffre d'affaires a encore progressé de 2% pour atteindre 75,9 milliards de dollars, un niveau toutefois un peu inférieur aux attentes du marché. Cela n'a pas empêché Apple d'enregistrer un nouveau bénéfice net trimestriel historique de 18,4 milliards de dollars, augmenté encore de 2% comparé à la période octobre-décembre 2014 où il avait déjà affiché le bénéfice net le plus élevé jamais enregistré par une entreprise dans le monde. Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a dépassé les attentes de 5 cents pour ressortir à 3,28 dollars. Dans les échanges électroniques d'après séance à Wall Street, l'action Apple perdait 2,19% à 97,50 dollars vers 23h00 GMT.