Le problème, c'est que la plupart de nos sportifs ne planifient pas leur retraite Il y a des sportifs qui terminent leurs carrières avec une retraite dorée, d'autres, au contraire, vivent la misère entre pauvreté, maladies chroniques, incarcération... Ce sont des fortunes diverses qui, parfois, n'obéissent à aucune règle. C'est la loi du destin qui frappe n'importe quelle personne, sportive ou pas. Combien de sportifs ont perduré avec de graves maladies (Tito Vilenova, George Best...). Combien de sportifs ont terminé leur vie comme des «clochards», rentrant même dans des affaires de délinquance et dans des crimes qui leur ont coûté des années de leur vie. Combien d'autres exemples gais aussi de sportifs qui ont réussi leur reconversion pour mener une belle vie. Argent, célébrité, «business», lobbiyng, politique... les exemples sont nombreux. Douillet, Bubka, Platini, Pelé, Nawal Al Mutawakel, Guerrouj, Tarek Dhiab, chacun de ces noms a choisi un domaine pour y briller et pour enchaîner avec la réussite de la carrière sportive. Ils étaient célèbres, ils le restent, bien qu'ils n'exercent plus. Ils sont plus riches, ils réussissent même dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le sport ! Leur aura leur permet de devenir même des modèles pour les jeunes, des exemples de réussite qui sont fascinants à étudier et même à imiter. Une des explications «scientifiques» à cette réussite est la bonne planification de la retraite. Ce sont des sportifs qui étaient, en grande partie, brillants ou même s'ils étaient moyens, ils étaient réguliers. Intelligents, égoïstes même quand il s'agit de leur intérêt, plus ou moins disciplinés et corrects en dehors des stades, ces sportifs ont pensé tôt à leurs retraites. La carrière d'un sportif étant courte et risquée, ces sportifs ont ménagé leurs efforts, ont su gérer leur hygiène de vie, et, le plus important, capitalisé un relationnel avec des hommes d'affaires, des sympathisants influents et même des personnes bien placées politiquement, pour gérer des projets rentables une fois leur carrière terminée. Alors que d'autres sportifs passaient leur temps à dépenser ce qu'ils ont gagné et à user leur santé, d'autres programmaient leur retraite sportive. Soit ils sont restés dans le domaine sportif (entraîneur, agent de joueurs, dirigeant, promoteur d'académie sportive...), soit ils ont migré vers d'autres domaines (restauration, loisirs, immobilier, autres affaires...). Dans les deux cas, ils récoltent ce qu'ils ont semé avant.