Météo de ce dimanche 28 avril    Que nous révèlent les prix des matières premières sur l'économie mondiale ?    Imed Khemiri : ce système est celui de l'échec !    WTA 1000 de Madrid : Ons Jabeur passe en huitièmes    Tunisie – METEO : Brouillard en fin de nuit    Volley – Play-offs Nationale A (SF) : CSS 3-0 EST, résultats de la J3 (vidéos)    Salon du livre : l'ambassadeur italien « dégagé » par des militants de l'Action pour la Palestine    Décès du journaliste Kamel Sammari    Le "gentil rappel" de Kaïs Saied au ministre italien de la Culture    Miss Buenos Aires 2024 : Une femme de 60 ans brise les barrières de l'âge    Vers un avenir durable au Maroc : OCP mobilise 2 milliards de dollars pour son virage écologique    Agriculture bio et agroalimentaire : Une filière à valoriser    En vidéo : Sihem Ben Abdessamad présente le Challenge Startupper de l'Année par TotalEnergies    Nabil Ammar à la 11e session de la Commission Mixte Tuniso-camerounaise à Yaoundé : Renforcer davantage les liens d'amitié et de coopération    La Fédération des postes déclare une journée de protestation    Signature d'un accord de coopération entre la Tunisie et le Bahreïn    Valeurs et respect mutuels    UBCI: Un dividende de 1,250 dinar par action    Gianni Infantino félicite l'EST pour sa qualification à la coupe du monde des clubs 2025    Ligue des champions | Demi-finale retour-Sundowns-EST (0-1) : A force d'y croire !    Après sa qualification, 7 millions de dinars pour l'EST    Endettement public : La Tunisie déterminée à honorer ses engagements en comptant sur ses propres ressources    Pommes de Terre : L'UTAP sonne l'alarme face au déséquilibre du marché    Prochain sommet Tunisie-Afrique-Corée à Séoul : Des perspectives prometteuses déclarées, en attendant la concrétisation !    Esquisse : Mohamed Tiouiri, de grottes en gouffres    Pourquoi | L'Internet et ses caprices    Arrêt sur image | Enjamber une vitre cassée pour entrer dans le métro !    La Tunisie lance l'identité numérique sur mobile    Au musée de la monnaie : La monnaie tunisienne à travers l'histoire    ECHOS DE LA FILT – Pavillon de l'Italie : Rencontre avec Pierfranco Bruni    Signature du livre de Neila Gharbi, ce samedi à l'FILT : Replonger dans «Vision plus»    ESM : Des soucis en défense    L'Allemagne face à ses contradictions diplomatiques : Débat sur Gaza annulé et manifestations réprimées    Le président français Macron propose un bouclier antimissile européen    Climatologie: Un mois de Mars chaud et sec    Manifestations étudiantes aux Etats-Unis : un tournant pour l'alliance avec Israël ?    Menace sur l'intégration : l'extrême droite allemande et ses plans contre les immigrés    Une première rencontre au sommet entre la Chine et les Etats-Unis sur l'intelligence artificielle    CAF CL : Sundowns – Espérance, match interrompu par la pluie !    Malgré les restrictions sionistes : 45 000 Palestiniens assistent à la prière du vendredi à Al-Aqsa    Omar El Ouaer Trio et Alia Sellami au Goethe Institut Tunis pour célébrer la journée internationale du Jazz    Ons Jabeur affronte Leilah Fernandez en 16e de finale du tournoi WTA 1000 Madrid    Sousse - L'Institut français de Tunisie inaugure un nouvel espace dédié à la jeunesse et à la coopération    Hédi Timoumi : certains donnent des cours d'histoire sans l'avoir jamais étudiée    Journée internationale de la danse : Le Théâtre de l'opéra de Tunis organise la manifestation "Danse pour Tous"    L'Office des phosphates marocain lève 2 milliards USD sur les marchés internationaux    Kenizé Mourad au Palais Nejma Ezzahra à Sidi Bou Said : «Le Parfum de notre Terre» ou le roman boycotté    Safi Said poursuivi suite à son projet pour Djerba    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



HUG, le modèle : L'accueil est le premier des soins
Dossier - Hôpitaux
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 02 - 2016

Dans les urgences de l'hôpital universitaire de Genève que nous avons prises comme modèle, on sent que chaque seconde compte et que l'évaluation de l'état de santé du patient à son arrivée est essentielle pour sa prise en charge future
Pulsations TV, le magazine de santé des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a braqué ses caméras au cœur d'un service en perpétuel mouvement pour nous faire découvrir l'envers du décor et l'extraordinaire chaîne humaine mise en place pour traiter chaque jour plus de 220 urgences adultes et pédiatriques. En contact direct avec la population à l'intérieur de ses murs ou à l'extérieur avec le Cardiomobile, les urgences des HUG travaillent en réseau, au sein du RUG (le Réseau des urgences genevois), pour garantir une qualité de prise en charge optimale et limiter les temps d'attente.
Il y a d'abord le tri, un terme qui peut choquer, mais qui illustre le rôle essentiel joué par les infirmières face à chaque patient, à son histoire, ses inquiétudes, son vécu et son comportement aussi. Il s'agit pour l'infirmière de définir le degré d'urgence en se basant sur des critères précis, et en utilisant une échelle de tri qui définit 4 degrés d'urgence :
Degré 1 : urgence vitale
Degré 2 : Situation urgente
Degré 3 : Situation semi-urgente
Degré 4 : Situation non urgente
Les patients sont distribués dans 3 grands secteurs :
Le secteur ambulatoire dans lequel la moitié des patients sont pris en charge.
Le secteur où sont pris en charge les patients les plus aigus (50% d'entre eux sont hospitalisés, ce qui témoigne de la gravité de la situation).
Et le secteur psychiatrique qui prend en charge des patients qui viennent pour des pathologies de l'ordre du comportement, de l'abus de médicaments ou de l'abus de drogue...
Tout prend son sens au tri. L'accueil est le premier des soins. Ce premier contact, c'est quelque chose dont le patient va se souvenir. L'infirmière essaye de faire une espèce de petite bulle de confidentialité dans un environnement qui parfois est tumultueux, turbulent et tourmenté. Ainsi le patient est rassuré. Il sent qu'on a du temps pour lui et qu'on va le mettre dans le secteur le plus approprié pour s'en occuper.
Dès que le tri est terminé, en fonction de la priorité d'installation du patient, le chargé administratif va rapidement enregistrer ce dernier dans le système administratif de l'hôpital, élément indispensable pour la suite du soin, puisque toutes les requêtes, par exemple de laboratoire ou d'examen, seront faites sous le numéro d'enregistrement de ce patient.
Mais que fait-on en cas d'urgence classée degré 1 ? Comment est-ce que la chirurgie peut-elle se décider dans un temps très court dans le cas d'un poly traumatisé qui vient d'avoir un accident de voiture et dont l'état nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire ? Le personnel et l'équipement sont-ils mobilisables en permanence ?
L'émission nous montre que pendant le tri pré-hospitalier, quand un blessé grave est annoncé, l'équipe sur place dans les box des urgences, même si elle ne sait pas à quoi s'attendre, s'organise pour l'accueil du patient et réunit tous les intervenants dont on va avoir besoin dans l'urgence. Ce qui veut dire : le trieur de chirurgie, un chef de clinique de formation chirurgicale, un anesthésiste, 2 ou 3 infirmières, avec chacune une fonction bien définie, qui vont aussi prendre place dans le box. On avertit également la radiologie, parce qu'on va avoir besoin d'examen radiologique en urgence dont pratiquement toujours un scanner, pour lequel il faut «libérer l'appareil». C'est-à-dire que l'équipe doit éviter de se trouver dans un examen en cours qui va prendre beaucoup de temps, au moment où elle aimerait pouvoir y aller avec son blessé sévère faire un scanner.
Certains services sont organisés de manière à avoir une disponibilité permanente pour un patient qui a besoin de compétences particulières. Par exemple, dans le cas d'un patient qui vient avec un infarctus du myocarde, la mission du médecin des urgences c'est de poser le diagnostic, de stabiliser le patient et de contrôler sa douleur. A un moment donné, il faut passer le témoin à un cardiologue. Ce cardiologue doit être disponible. Il doit venir sur appel, rapidement, et doit pouvoir prendre le patient dans les meilleures conditions.
Le service des urgences des HUG fait 4 réunions quotidiennes pour gérer chaque situation et le flux des patients. Ces réunions, on les appelle «réunions de flux». Il s'agit d'un pointage de 4 fois par jour où se réunit l'ensemble des acteurs qui gèrent le service des urgences. Ces acteurs sont les différents chefs de clinique, de médecine et de chirurgie, mais également l'infirmière référent de flux, qui est le chef d'orchestre du service et qui centralise l'ensemble des informations et des flux entrants, c'est-à-dire des patients qu'elle place dans les différents boxs des urgences.
Source : Pulsations TV


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.