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Des choix sociétaux avant-gardistes
La Presse Femme - Femme, famille et enfance — Mesures présidentielles du 11 août 2009
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 08 - 2010

L'ambition du Chef de l'Etat de placer la femme au cœur de son projet de développement durable s'illustre de nouveau par l'accent mis à ce sujet lors du dernier Conseil ministériel où de nouvelles mesures ont été décidées en faveur de la femme, de la famille et de l'enfance,et ce, en concrétisation du volet relatif à cette catégorie sociale dans le programme présidentiel.
Lesquelles mesures viennent à point nommé étayer cette nouvelle ambition en faveur des femmes et contribuer activement à la concrétisation du développement envisagé par les préalables politiques fixés dans le programme électoral du Président Ben Ali qui tend à mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour engager de plain- pied la femme tunisienne dans l'étape à venir, celle du savoir, de l'intelligence, de l'excellence, de la culture et du développement et y conforter son rôle.
C'est que l'ère nouvelle par fidélité à son héritage et par attachement à une vision moderniste qui croit en l'être humain, qu'il soit homme ou femme, n'a jamais eu de cesse d'enrichir les acquis de la femme, comme en témoigne avec force la volonté de consolider les acquis de la femme tunisienne et qui a consisté à inscrire, au niveau de la Constitution, le Code du statut personnel en tant que législation de référence pour les droits de la femme, faisant ainsi de l'émancipation de la femme un choix fondamental irréversible et le socle de l'édifice social moderniste que la Tunisie est parvenue à instaurer et qui fait de la femme l'emblème de la modernité de la société.
En témoignent les réformes profondes amorcées en 1992 et les amendements des textes de loi qui en ont découlé, dans le sens de la consécration du principe de l'égalité et de l'élimination de toute forme de discrimination contre la femme.
D'ailleurs, cette approche législative a été confortée par d'importants efforts en faveur de l'enracinement de la culture des droits de la femme, de la sensibilisation des plus larges pans possibles de la société à l'importance qu'il y a de protéger la femme et l'enfant.
Une image resplendissante
En effet, le statut désormais saisissant de la femme tunisienne, en étant confortée par autant de réalisations qualitatives et d'acquis précieux qu'elle a accomplis en un peu plus de deux décennies grâce à une approche prospective pertinente et des objectifs de développement ambitieux énoncés par le programme présidentiel ''Ensemble, relevons les défis'', véritable feuille de route pour gagner les enjeux de l'avenir et aller de l'avant sur la voie de l'accession de la Tunisie au rang des nations avancées, devrait lui conférer de jouer un rôle vital face aux défis de l'étape à venir qu'aborde la Tunisie.
De ce fait, la femme tunisienne a prouvé son adhésion consciente et active à l'œuvre de modernisation, d'édification, de reforme et d'ouverture sur le monde développé, ce qui a réuni les conditions favorables pour que la femme tunisienne soit animée d'un ardent désir de faire preuve davantage d'abnégation et d'apporter le plus escompté, afin d'être à la hauteur des espoirs placés en elle et de rester une des manifestations de l'image resplendissante de la Tunisie et l'incarnation même d'une femme consciente de la noblesse de sa mission, déterminée à être partie prenante de la vie nationale et pleinement au fait de l'ampleur des enjeux et défis présents.
C'est pourquoi les récentes mesures en faveur de la femme, de la famille et de l'enfant constituent une nouvelle avancée substantielle sur la voie de la cohésion sociale et ne manqueront pas de générer une nouvelle synergie qui fait de l'émancipation des femmes une question politique de premier plan et une nécessité sociale et économique dans le sens du progrès et de la modernité.
En effet, le mot travail féminin écorche encore les bouches dans certains pays alors qu'en Tunisie, une femme c'est d'abord une entrepreneuse qui ne compte pas ses heures, qui porte la responsabilité d'investissements importants, qui doit relever quantité de défis humains, financiers, techniques et administratifs. C'est qu'en Tunisie et à la faveur de cette démarche glorieuse de l'œuvre réformiste avant-gardiste nationale, qui confirme le souci de la Tunisie de défendre la dignité de la femme, de raffermir ses droits, d'enrichir ses acquis, en consolidation de son statut en tant que citoyenne à part entière, jouissant de la plénitude de ses droits et devoirs, au sein d'une société équilibrée et solidaire où elle se place en tant qu'acteur économique et social majeur, la décision prise, au cours de ce conseil, de consolider la place de la femme aux centres de décision pour atteindre 35% au moins au lieu de 30% actuellement, constitue un facteur fondamental dans le cumul des acquis en faveur du partenariat entre la femme et l'homme et de la citoyenneté des femmes.
Contre le ravalement de la femme rurale
Dans le même sillage, le Chef de l'Etat qui a, dès l'aube du Changement, livré un combat contre toute forme de ravalement des femmes surtout dans les zones rurales, a clairement affiché son ambition de placer la femme au cœur de son projet de développement durable.
Cette volonté s'illustre clairement par l'accent mis à ce sujet dans son programme électoral présidentiel pour le quinquennat (2009-2014) et qui comporte plusieurs objectifs pour promouvoir les secteurs de la santé, de l'enseignement, le développement et l'emploi en milieu rural.
La finalité de ce plan étant d'assurer un meilleur impact à l'amélioration des conditions de vie dans les campagnes, grâce à des mesures et mécanismes mobilisés à cet effet, qui ont permis de généraliser les prestations sanitaires et sociales, d'élargir le programme d'enseignement pour adultes et de multiplier les initiatives de soutien à l'économie familiale.
A cet effet, l'étude ordonnée sur l'abandon scolaire chez cette catégorie concernée pour en déterminer les causes et l'évaluation recommandée des programmes de formation dans les centres de la jeune fille rurale pour mieux les adapter à l'évolution des besoins du marché de l'emploi, en plus de la nécessité d'adapter la qualification professionnelle des bénéficiaires du programme national d'enseignement pour adultes pour leur permettre de créer des micro-projets, versent dans le droit fil de l'approche présidentielle qui tend à mettre un terme à toutes les formes de marginalisation, à réduire le taux de pauvreté en milieu rural et à garantir les attributs de vie décente avec toutes les commodités nécessaires en vue de mieux prendre soin de la santé de la mère et de l'enfant dans ce même milieu et à redoubler d'efforts pour réduire le taux d'interruption précoce de la scolarité des filles et atténuer le taux d'analphabétisme et instaurer les fondements de l'économie solidaire, la promotion de nouveaux domaines d'emploi au profit de cette catégorie sociale.
La famille, un maillon fort
Sur un autre plan, les décisions prises en faveur de la famille, lors de ce même conseil, reflètent le pari fait par le Président Ben Ali sur cette cellule en tant que maillon fort de son projet sociétal, où elle y occupe une place axiale dans l'édification d'une société équilibrée et harmonieuse.
De ce fait, les instructions prodiguées en vue de l'élaboration d'une stratégie d'information, de communication et d'éducation au profit de la famille, les instructions données pour la réalisation d'un guide national destiné à préparer les jeunes à la vie conjugale, les directives énoncées en vue d'accélérer l'élaboration d'une étude prospective sur les caractéristiques de la famille de demain, ainsi que celles portant sur la mise en place d'une troisième stratégie nationale de la famille, de manière à renforcer la cohésion familiale et à favoriser la contribution de la société civile dans ce domaine, prouvent, si besoin est, la place privilégiée de la famille dans les orientations et les priorités nationales tracées dans le système sociétal de l'ère nouvelle et l'attachement du Chef de l'Etat à consolider les fonctions de la famille et à développer les potentialités de ses membres afin qu'elle soit au diapason des besoins renouvelés tels que exprimés par la société tunisienne afin de les concrétiser de la meilleure manière.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'enfance n'est pas restée en rade lors de ce conseil, puisque le Chef de l'Etat a mis l'accent sur le souci de réaliser l'objectif essentiel, à savoir la garantie de la cohésion familiale sur la base des attributs civilisationnels, religieux et éducatifs de la société tunisienne.
Un vécu meilleur pour l'enfance
En effet, dans l'ère nouvelle, l'intérêt  supérieur  de  l'enfant est une considération majeure où son harmonie et l'équilibre de sa personnalité, sa participation à tout ce qui le concerne par les moyens appropriés, de manière à ce qu'il acquière les vertus du travail,  de l'initiative, les valeurs de l'effort personnel et le sens de l'auto-responsabilité sont des droits inaliénables.
Vues sous cet angle, les récentes mesures qui ont émané de ce Conseil ministériel représentent de nouveaux pas positifs pour une meilleure consécration des droits de l'enfant.
C'est ainsi que la finalité de la décision de mettre en place un troisième plan décennal 2012-2021 visant notamment à améliorer les indicateurs de santé de la mère et de l'enfant ou encore l'objectif placé de réaliser un taux de couverture de 50% dans les jardins d'enfants et de 100% dans les classes préparatoires, serait donc de promouvoir l'enfance, tout en tenant compte des spécificités caractérisant ses possibilités physiques, ses penchants affectifs, ses capacités intellectuelles et son savoir-faire.
Dans le même contexte, la nécessité exprimée par le Chef de l'Etat de promouvoir le système d'animation éducative au profit de l'enfance, pour garantir une meilleure exploitation du temps libre dans les loisirs et assurer la prévention des enfants des dangers, permettra assurément aux enfants d'accéder à un meilleur vécu, et ce, conformément aux valeurs humaines universelles et balisera la voie à la préparation de l'enfant à une vie libre et responsable dans une société civile solidaire, fondée sur l'indissociabilité entre la conscience des droits et le respect des devoirs, où prévalent les valeurs de l'équité, de la tolérance et de la modération.
Témoignages… Témoignages… Témoignages…
Dr Raoudha Gafrej (Enseignante universitaire, expert dans la gestion des ressources en eau et membre du Comité directeur de l'Atvesos) :
«On ne peut que se réjouir de ces nouvelles mesures ordonnés par Monsieur le Président. Certes, nous vivons dans un pays où la femme a beaucoup d'acquis. Mais, il faut mentionner qu'à part le secteur de l'enseignement et le secteur judiciaire, la présence de la femme, au sein des commissions administratives paritaires, a du mal à atteindre les 30% alors que la femme a sa place dans les postes décisionnels.
Je salue l'initiative de Son Excellence de confier au Centre de recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme (Credif) la réalisation d'une étude sur la réalité de la présence de la femme dans l'administration et la mise en place d'un programme visant à garantir l'égalité des chances entre les deux sexes. Cette étude va sans aucun doute ôter le voile sur ce qui se passe sur le terrain pour mieux concrétiser ces mesures et faire preuve de plus d'engagement car le développement durable de notre pays ne se fera qu'avec la présence de la femme».
Haifa Ben Abdallah (Jeune cadre et past-présidente de la Jeune chambre économique d'El Menzah:
«D'une année à une autre, on note une amélioration de la situation de la femme. Cependant, il faudrait que les mesures en faveur de la femme bénéficient d'un meilleur accompagnement. Sur le terrain, il est plus difficile pour la femme de faire ses preuves.
Soit elle est confrontée à des éloges très exagérés du fait qu'elle incarne le sacré féminin, soit trop critiquée en mettant en doute ses capacités de réussir sa tâche: car c'est une femme. Ainsi, depuis toujours, la femme était dans l'obligation de faire ses preuves doublement pour acquérir le respect d'autrui. Certaines femmes sérieuses et dynamiques sont toujours victimes d'une étiquette qui leur colle à la peau en les qualifiant de femmes dures et de fer ce qui peut léser leur image en tant que représentantes de la gent féminine.
Quant aux mesures prises pour la femme rurale, on ne peut que les saluer, car la femme qui vit dans le milieu rural a toujours été inhibée par une mentalité archaïque d'un homme qui n'arrive pas accepter le nouveau statut de la femme rurale, alors que cette dernière ramène de l'eau et que c'est elle qui gère la terre en général. De ce fait, tout est question d'acceptation même pour l'homme civilisé et au sein de l'administration tunisienne. Enfin espérons que ces mesures seront suivies par un accompagnement accru».
Dr Mourad Bayar (Chirurgien dentiste) :
«Franchement, on ne peut qu'être fier des mesures prises pour la femme rurale, car adaptant la qualification professionnelle des bénéficiaires du programme national d'enseignement pour adultes pour leur permettre de créer des microprojets, cela va ouvrir de nouveaux horizons à plusieurs femmes qui trouvent des difficultés et des embûches dans leur quotidien. D'autre part, en ordonnant la réalisation d'une étude sur l'abandon scolaire en collaboration avec les parties concernées pour en déterminer les causes, Monsieur le Président a pointé du doigt un mal qui gangrène le milieu rural depuis longtemps. En revanche, pour la citadine, je pense qu'elle est déjà bien représentée au niveau administratif et social. La femme tunisienne par rapport aux autres femmes de la région arabe est bien émancipée et a eu beaucoup de libertés qui ont été réalisées dans un temps réduit et avec une fréquence très rapide selon mon jugement. Certes, la femme de nos jours avec son niveau intellectuel peut assurer pleinement des fonctions décisionnelles. Mais elle doit toujours craindre un retour de manivelle car la femme doit tenir compte de sa situation familiale: éducation des enfants et responsabilités au niveau de son foyer».
Samia Chelbi (Présidente de l'Association Tunisienne de Solidarité Numérique à Nabeul-Atson):
«Ce sont de nouveaux acquis qui viennent s'ajouter aux autres acquis dont bénéficie déjà la femme tunisienne. Cette réflexion présidentielle va dans la concrétisation des orientations de notre pays pour la promotion du statut de la femme depuis le Changement. Œuvrer à augmenter à 35% au moins, le taux de présence de la femme au sein des commissions administratives paritaires et à accroître la présence de l'élément féminin dans le domaine administratif et des conseils d'entreprise au sein des établissements publics, pour atteindre 35% au moins, d'ici la fin de l'année 2014, nous laisse sentir une certaine fierté en appartenant à ce pays et d'être dirigé par un Président qui connaît l'importance de la femme dans une société.
Concernant les mesures en faveur de la femme rurale, de telles décisions ne peuvent être qualifiées que d'avant-gardistes et perspectives. En tant qu'actrice dans la société civile, la femme rurale est une pièce maîtresse dans le développement du milieu rural. Cette femme qui contribue amplement dans le circuit économique du pays avec une forte implication dans le secteur agricole qui reste de loin un des atouts majeurs de notre pays. Avoir une femme rurale instruite et intellectuelle ne peut qu'être bénéfique pour notre pays. De telles mesures vont sans aucun doute renforcer la place de la femme dans la société en lui offrant plus de prérogatives».
Propos recueillis par Abdel Aziz HALI


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