«Le football n'est pas un jeu de poupées». Cette fameuse phrase a été prononcée par le célèbre défenseur italien de la Juventus de Turin et de la Squadra Azzura lors de la Coupe du monde de 1982 en Espagne, Claudio Gentile. Elle a fait le tour du monde. A l'époque et lors de ce mondial, le défenseur italien avait matraqué Diego Maradona. C'était pratiquement la chasse aux tibias. En ce temps-là, les défenseurs prenaient le dessus sur les attaquants. Leur mission était de massacrer pratiquement les meilleurs joueurs adverses. Les arrières ne participaient pas au jeu d'attaque. Ils n'avaient pas le droit de dépasser la ligne médiane. C'étaient des «bouchers» et les buteurs les craignaient. Aussi bien dans les championnats européens que dans notre compétition locale, il y a des noms connus pour leur dureté sur le terrain. Aujourd'hui, les temps ont changé, le football a évolué et les défenseurs sont désormais plus «cools». Il y a moins de dégâts dans les clubs. De nos jours, les arrières jouent aux attaquants et se font un plaisir fou à marquer des buts. La stratégie a changé. Il n'y a plus de marquage à la culotte. Les défenseurs ont plus de liberté de manœuvre. Ce n'est pas fortuit si Ali Maâloul occupe à présent la tête du classement des buteurs de notre championnat. C'est une nouvelle approche du jeu. Les nouveaux défenseurs ont maintenant une nouvelle étiquette. Leur réputation fait désormais d'eux des footballeurs de renom. D'ailleurs, lors de leurs recrutements, le principal critère est qu'ils doivent savoir participer au jeu offensif et marquer des buts. Un point, c'est tout.