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Halte à l'anarchie!
Ville de Tunis-Commerce parallèle
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 05 - 2016

Les vendeurs à la sauvette seront transférés dans un nouvel espace
Après 2011, les vendeurs anarchiques, installés dans les rues de Tunis, ont réussi, on ne sait trop comment (peut-être sous la pression trop forte de l'époque et les nombreuses dérives), à arracher la promesse de disposer de l'espace de l'avenue de Carthage (l'ancien local de la STD).
Cet engagement, en réalité, est un coup dur pour la ville (du moins la partie moderne). Aux dires des autorités, le nombre de ces vendeurs se situerait autour de 500. Mais dans les faits, ils seraient encore plus nombreux. Qu'à cela ne tienne. La question, actuellement, consiste à savoir si le gouvernorat de Tunis réussira, cette fois, à trouver une solution au problème épineux des étals anarchiques et de rétablir la loi. Les rues de la capitale sont devenues impraticables aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. Les rixes entre ces commerçants, d'une part, et les autres commerçants, ainsi que les passants sont monnaie courante. On est arrivé, selon l'avis de certains, à un point de non-retour. Des commerçants bien installés dans leurs boutiques ne supportent plus cette concurrence déloyale. C'est ce qui les a poussés à utiliser les mêmes armes. C'est-à-dire installer, eux-mêmes, leurs propres étals devant leurs boutiques. Cela a créé un autre phénomène qui est venu amplifier et aggraver le précédent.
Les autorités régionales sont en train de s'investir davantage (espérons que cette fois ce sera la bonne). Le gouverneur de Tunis a annoncé, justement, qu'un nouvel espace allait être aménagé pour regrouper les propriétaires de ces étals anarchiques qui dépaysent les artères de la capitale. Il a prévenu, également, que l'espace ne pourrait accueillir que près de trois cents places.
À cet égard, toute infraction aux dispositions qui seront adoptées sera sanctionnée selon les réglementations en vigueur. Autrement dit, personne ne pourra plus occuper les rues de la ville pour se livrer à un commerce anarchique. Cette fermeté affichée sera-t-elle entendue par ceux qui réclament, à cor et à cri, la légitimité de disposer, exclusivement, de l'espace de l'ex-STD ? D'ailleurs, ceux qui se disent les porte-parole des vendeurs à la sauvette affirment avoir reçu des promesses fermes et qu'un budget d'environ 5 millions de dinars attend dans les coffres de l'Etat !
Ces propos sont rapportés par certains médias, trop complaisants avec ces commerçants. À chaque «conférence de presse» improvisée par les « représentants» des vendeurs à la sauvette, on les voit se précipiter pour rapporter des déclarations qui ne sont pas vérifiées et qui contribuent, largement, à légitimer des revendications qui ne sont pas, nécessairement, raisonnables.
Des chaînes de TV vont jusqu'à se poser en défenseurs d'une cause humanitaire ! Or, il s'agit de faire la part des choses. Ce secteur est très complexe. Il ne faut pas croire, naïvement, qu'il s'agit de pauvres petits commerçants qui veulent gagner leur pain. C'est vrai que parmi eux il y a des jeunes qui n'ont pas trouvé d'emploi et qui se sont rabattus sur cette solution. Mais, il ne faut pas oublier, non plus, que dans ce domaine, les enchevêtrements sont tels que les activités auxquelles on s'adonne ne sont pas toujours aussi transparentes qu'on veut le faire croire.
Il est certain qu'une solution équitable doit être trouvée à ce problème. Mais il est tout aussi vrai que des paramètres doivent être respectés. Ces gens qui font partie du circuit travaillent en groupes, en clans, en bandes ou en familles. Une même personne peut posséder plusieurs points de vente confiés à des amis ou des parents. D'où la nécessité des services qui seront chargés de leur réorganisation de bien mettre en évidence ces données et d'en tenir compte.
L'autre facteur qui n'est pas sans importance, c'est l'après. Qu'en sera-t-il une fois ces commerçants replacés dans de nouveaux espaces ? N'y aurait-il pas le risque d'arrivée d'autres acteurs qui viendront réoccuper les espaces abandonnés ? Les autorités devront-elles mobiliser, quotidiennement, des dizaines d'agents de sécurité pour maintenir le nouvel ordre ?


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