«Deux championnats courts, un seul, un et demi, un tiers de championnat d'ouverture, et pourquoi pas deux tiers de clôture?! C'est à y perdre son latin !» «La FTF persiste et signe dans son entêtement sur fond de complaisance inavouée. Vous verrez. Les conséquences sur la lisibilité et la crédibilité du championnat seront importantes. Avec deux tournois par an au lieu d'un seul, ce sera difficile de s'y retrouver vers la fin. Quid de la valeur d'un championnat acquis à la sueur d'une saison harassante ? On nage en pleine incohérence. Deux championnats courts, un seul, un et demi, un tiers de championnat d'ouverture, deux tiers de clôture ?! C'est à y perdre son latin ! Tant qu'à faire, il manquerait plus que de rajouter une moyenne de points gagnés sur plusieurs saisons pour décider des relégations et des places d'accessit continentales! Cela commence vraiment à bien faire. Il ne manquerait plus qu'à comploter dans les recoins des bureaux pour éviter de faire descendre un gros bras au terme d'un mauvais tournoi. Cette saison, on innove de nouveau, ou plutôt on fait du neuf avec du vieux en exhibant cette carte de l'élargissement ou du réaménagement selon le mercure et la tension de notre football! On attend la fin de l'exercice pour révéler les modalités exactes du prochain championnat. C'est vraiment pathétique. Presque du clientélisme sur mesure. Je ne serais pas étonné de voir les tenants de notre football adopter dans quelque temps la formule d'un tournoi court de transition et basculer les clubs de seconde moitié du tableau dans des doubles confrontations couperets pour le maintien». «La FTF dépolarise au lieu de fédérer» «Le championnat se joue sur un match aller simple contre chaque équipe plus un match retour par la suite. C'est pourtant clair, net et sans appel. Sauf qu'au sens large, on interprète et on dénature désormais avec le dessein inavoué de dépolariser au lieu de fédérer. Cela contraste forcément avec l'intérêt supérieur du sport-roi. La ligue à deux poules n'est pas très claire dans son mode de fonctionnement. Il faudrait tout un article explicatif tant il est difficile de cerner les paramètres de compatibilité et de complémentarité. Alors comment en est-on arrivé là ? La raison principale serait bien plus cynique, voire sinistre, puisque ce serait en fait pour des raisons purement politiques dans le sens sportif du terme. Sous l'impulsion des tenants actuels, on verse dans le populisme, dans le pragmatisme sans prendre le risque d'égratigner qui que ce soit. On tombe souvent dans le jeu de la compensation par calculs électoraux sûrement. Bref, nos décideurs sont à l'image de notre arbitrage, indécis, figés parfois, déroutants et paradoxaux de temps à autre. Le football est devenu une aubaine pour certains. Avec le changement de formule, on oriente l'avenir des clubs moins nantis et autres associations de province! C'est dire la portée de la formule adoptée. Comment remercier ces tenants qui ont permis ce petit miracle ? En y glissant un bulletin de vote, le moment opportun. Voici sûrement la plus grande raison du changement de formule. Mais au final, le réaménagement ne fait pas forcément que des heureux. Par exemple, la saison passée, des clubs promus ont débarqué sans réel mérite structurel, l'infrastructure n'étant de toute façon pas adaptée à la Ligue 1. Bref, nous ne sommes pas au bout de nos surprises car notre championnat est tellement incompréhensible qu'il l'est même pour les acteurs du jeu !».