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Gaza : Une guerre d'extermination !
Khalil JELASSI
Publié dans
La Presse de Tunisie
le 24 - 10 - 2023
La machine de guerre israélienne a fait des milliers de martyrs alors que la population de Gaza assiégée ne sachant plus où s'abriter des bombes, attend l'arrivée des aides humanitaires photo ©The Associated Press
Qui arrêtera Tsahal ? C'est la question que se pose le monde entier, alors que cette entité semble bénéficier d'une licence de tuer qui va à l'encontre du droit international. Les bombardements israéliens sur Gaza ont fait, jusqu'à la rédaction de ces lignes, 5.087 martyrs, dont 2.055 enfants, et plus de 15.000 blessés depuis le 7 octobre. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a déclaré que les raids les plus meurtriers ces dernières heures ont eu lieu à Deir Al-Balah, où une centaine de personnes sont tombées en martyrs.
Dans cette guerre, l'entité sioniste a franchi un nouveau cap et toutes les lignes rouges. Cela fait plus de 17 jours que les bombardements n'ont pas cessé dans la bande de Gaza. Le bilan humain est effrayant, les images sont choquantes et la situation humanitaire est catastrophique. C'est une guerre d'extermination au vu et au su du monde entier. Une seule scène résume ces atrocités, un père ramassant ce qui reste du corps de son fils dans un sac en plastique, pour pouvoir l'enterrer après un raid aérien. Dans la nuit de dimanche à lundi, pas moins de cent bombardements ont ciblé différentes zones de Gaza, notamment la région sud, supposée être plus sécurisée selon les forces d'occupation.
Hier encore, la machine de guerre israélienne a fait des dizaines de martyrs, notamment à Rafah, alors que toute la bande de Gaza assiégée attend l'arrivée des aides humanitaires, pour la survie des civils pris au piège.
Ces raids aériens s'expliquent par la préparation d'une large offensive terrestre dont l'objectif annoncé est l'élimination des leaders du Hamas, ce qui risque d'alourdir encore plus le bilan humain déjà catastrophique. De même, vu ces atrocités et ces crimes de guerre, le risque d'un embrasement du conflit inquiète la communauté internationale, alors que l'Iran, allié du Hamas, a averti que la situation risquait de devenir incontrôlable au Proche-Orient, transformé en « poudrière ».
Qui arrêtera Tsahal ? C'est la question que se pose le monde entier, alors que cette entité semble bénéficier d'une licence de tuer qui va à l'encontre du droit international.
Les bombardements israéliens sur Gaza ont fait, jusqu'à la rédaction de ces lignes, 5.087 martyrs, dont 2.055 enfants, et plus de 15.000 blessés depuis le 7 octobre. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a déclaré que les raids les plus meurtriers ces dernières heures ont eu lieu à Deir Al-Balah, où une centaine de personnes sont tombées en martyrs.
Une aide au compte-gouttes
Alors que les forces d'occupation continuent de mener des raids intensifs contre Gaza, les approvisionnements en nourriture, en eau, en médicaments et en carburant ont été suspendus, ce qui a aggravé la situation humanitaire. Le ministère de la Santé annonce la mise hors service de 7 hôpitaux et de 21 centres de soins. C'est une puntion collective contre plus de deux millions de personnes.
Cependant, samedi dernier, sous les bombardements, l'aide internationale commençait à arriver au compte-gouttes depuis l'Egypte. Le seul passage à ne pas être contrôlé par Israël, mais en quantité très insuffisante selon l'ONU. Les aides humanitaires envoyées par la Tunisie sont, elles, arrivées dimanche à destination.
Ces aides, composées notamment de boîtes de lait pour enfants et de fournitures médicales, sont entrées dans la bande de Gaza à travers le point de passage de Rafah, a indiqué l'ambassade de Tunisie au Caire.
Après un premier convoi samedi, une quinzaine de camions chargés d'aides ont traversé dimanche ce poste-frontière. Mais selon l'ONU, au moins 100 camions par jour seraient nécessaires pour répondre aux besoins de la population, notamment les habitants délocalisés.
Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de « siège complet ». L'ONU a évoqué une « situation catastrophique » et fait état d'au moins 1,4 million de Palestiniens déplacés à l'intérieur de ce territoire de 362 kilomètres carrés.
Des positions négociées
Si ce conflit s'aggrave jour après jour, aucune solution politique n'est pour l'heure envisageable, le sommet du Caire pour la paix organisé samedi en Egypte pour appeler à un cessez-le-feu n'a rien donné.
L'Egypte espérait, à travers le sommet, un «consensus international» pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza et au respect du droit international. Mais ce sommet, auquel ont pris part chefs d'Etat, ministres et diplomates, s'est clos sans communiqué final conjoint. La réunion a souligné les divergences entre pays arabes et européens sur le conflit.
Entre-temps, des déclarations et des positions de l'Occident viennent interpeller le monde entier sur les crimes de guerre commis par l'entité sioniste. L'Irlande, qui se distingue des autres pays européens par son intérêt historique et son soutien inconditionnel à la cause palestinienne, multiplie les réactions. Après avoir condamné "cette horrible attaque sur des civils" perpétrée par le Hamas le 7 octobre, le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a rapidement mis en garde contre l'usage disproportionné de la force dans sa riposte contre le Hamas. "Ils ont le droit de se défendre mais pas de violer le droit international", a-t-il insisté.
Dans ce contexte, la tension est montée d'un cran entre l'entité sioniste et l'Espagne. Et c'est justement au sujet des déclarations de la dirigeante du parti de gauche Podemos, Ione Belarra, qui a réitéré sa condamnation d'« Israël face aux bombardements à Gaza », accusant de « tentative de génocide ».
De son côté, la
France
a changé de ton et a appelé hier à une «trêve humanitaire» pour permettre la distribution des aides dans la bande de Gaza, qui «pourra mener à un cessez-le-feu», alors que depuis le début du conflit, la
France
insistait sur le droit de légitime défense des forces occupantes.
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